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Global Fixed Income Bulletin
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août 12, 2024

La Fed peut-elle réussir sa mission ?

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août 12, 2024

La Fed peut-elle réussir sa mission ?


Global Fixed Income Bulletin

La Fed peut-elle réussir sa mission ?

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août 12, 2024

 
 

Les investisseurs obligataires ont encore enregistré des performances solides en juillet. Les rendements des emprunts d’État ont baissé grâce à l’amélioration de l’inflation dans la plupart des pays, à des données économiques conformes ou proches des attentes et à l’hypothèse croissante de cycles d’assouplissement de la part des banques centrales. Le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a diminué 37 points de base (pb) au cours du mois et la courbe s’est pentifiée de 13 pb sur le segment 2-10 ans. Des thèmes similaires ont été observés sur la majorité des marchés développés et émergents. Les spreads de crédit des obligations investment grade se sont encore resserrés, dans des proportions plus importantes en zone euro qu’aux États-Unis, alors que ceux des marchés high yield (titres à haut rendement) se sont légèrement élargis sur le mois. Les spreads de la dette extérieure et des obligations d’entreprises des pays émergents se sont également élargis. Sur les marchés des changes, le dollar a cédé 1,7 % par rapport à un panier d’autres devises, notamment vis-à-vis du yen, qui s’est apprécié de 7,3 % par rapport au billet vert au cours du mois, dans le sillage du relèvement de 0,25 % du taux directeur par la banque centrale nippone.

 
 
GRAPHIQUE 1
 
Performance des actifs depuis le début de l’année
 

Remarque : Performances libellées en dollars américains. Source : Bloomberg. Données au 31 juillet 2024. Les performances des indices sont fournies à titre indicatif uniquement et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Voir la définition des indices ci-dessous.

 
 
GRAPHIQUE 2
 
Variations mensuelles des devises par rapport au dollar américain
 

Remarque : une variation positive indique une appréciation de la devise par rapport au dollar américain. Source : Bloomberg. Données  au 31 juillet 2024. 

 
GRAPHIQUE 3
 
Principales variations mensuelles des rendements à 10 ans et des spreads
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données  au 31 juillet 2024.

 
 

Perspectives des marchés obligataires

En juillet, les instruments obligataires ont continué à enregistrer des performances positives. Le rebond des emprunts d’État s’est poursuivi car les données relatives à l’inflation et à l’activité économique ont conforté l’hypothèse d’une baisse imminente des taux, qui pourrait même être plus rapide que prévu. Après un certain dynamisme ces derniers mois, l’activité économique a encore ralenti, ce qui procure aux banquiers centraux une latitude accrue pour réduire le caractère restrictif de leur politique. Les courbes de taux se sont également pentifiées en fin de mois. Au-delà des baisses de taux plus nombreuses et plus rapides qu’ils anticipent, les investisseurs commencent à nouveau à s’intéresser aux perspectives des politiques budgétaires et des déficits publics, en particulier aux États-Unis.

Selon les dernières données, les rendements des titres du Trésor américain ont encore enregistré une baisse marquée. Les statistiques économiques publiées en juillet reflètent toujours un repli de l’inflation et va permettre à la Fed de redoubler d’efforts sur son second mandat : l’emploi. Dans ce contexte, les marchés sont devenus très sensibles aux signes de dégradation sur le marché du travail et considèrent le moindre fléchissement comme le catalyseur éventuel d’un nouvel assouplissement. Les indicateurs à plus court terme, comme le taux de chômage, augmentent de manière modeste, même si les données relatives à l’emploi et celles des enquêtes auprès des entreprises laissent toujours augurer une croissance tendancielle proche de 2 % en 2024. L’économie continue à créer bien plus de 100 000 emplois par mois, mais il faut admettre que l’immigration massive aux États-Unis ces deux dernières années a rendu l’interprétation des données plus compliquée.   

Pour la Fed, qui a conservé une approche reposant sur les données publiées au cours de ce cycle, les dernières statistiques devraient justifier un changement de posture. Toutefois, en dehors des États-Unis, de nombreuses banques centrales ont déjà commencé à abaisser leurs taux, comme la Banque nationale suisse, la Riksbank, la Banque du Canada et la Banque centrale européenne. Tout comme pour la Fed, l’enjeu le plus important est d’anticiper la rapidité et l’ampleur des cycles d’assouplissement. Selon les informations à notre disposition, les banques centrales vont agir avec prudence, dans la mesure où l’inflation des services et la croissance des salaires restent dynamiques dans certaines régions (Royaume-Uni et la zone euro notamment). Les dernières données supérieures aux attentes concernant l’inflation réalisée au Canada et en zone euro montrent également que des risques inflationnistes subsistent.

Malgré la réticence de la Fed à s’engager sur une trajectoire monétaire spécifique, les investisseurs obligataires ont repris confiance. Des baisses de taux sont désormais anticipées à chacune des réunions du Comité de politique monétaire (FOMC) de septembre, novembre et décembre, ainsi qu’une baisse par trimestre en 2025. La BCE, quant à elle, devrait encore baisser ses taux à deux reprises cette année et à six reprises d’ici la fin 2025. Les scénarios susmentionnés ne sont pas impossibles, mais tout cycle d’assouplissement prononcé dépendra d’un ralentissement suffisamment marqué des données d’activité pour laisser entrevoir une récession profonde. 

En fait, beaucoup d’incertitudes subsistent quant à l’ampleur et au rythme du cycle d’assouplissement au niveau mondial. Les obligations peuvent encore tirer leur épingle du jeu à court terme. Toutefois, pour observer un rebond durable, il faudrait un ralentissement prononcé des données d’activité suscitant des craintes de récession, et des politiques monétaires qui soient plus ambitieuses que jusqu’à présent. À plus long terme, le niveau des rendements américains et mondiaux à 10 ans dépendra de l’ampleur du cycle d’assouplissement.

Après un mois de juin déjà compliqué, les marchés ont été confrontés à une actualité politique perturbée au mois de juillet, avec la tentative d’assassinat du candidat républicain Donald Trump et le retrait de Joe Biden de la course à la présidence. Si le premier événement a incité les marchés à anticiper une montée en puissance des républicains au Congrès, la candidature de la vice-présidente Kamala Harris rend l’issue des élections très serrée. Cependant, son programme politique fait encore l’objet de nombreuses incertitudes. L’évolution de la situation mérite donc d’être surveillée et nous restons à l’affût de toute nouvelle information susceptible d’influencer nos perspectives.

Sur le marché du crédit, nous continuons à penser que les spreads de crédit sont correctement valorisés et, même s’ils semblent élevés sur un plan historique, ils ne le sont pas tant que ça au regard des fondamentaux. Lorsque la croissance économique est honorable (et qu’elle est proche des prévisions), un élargissement marqué des spreads est improbable, alors que les banques centrales s’engagent dans un cycle de réduction modeste des taux d’intérêt. Si les acheteurs en quête de rendement vont empêcher les spreads de s’élargir, nous suivons de près le niveau des rendements globaux et leur impact sur la demande d’obligations d’entreprises. Si les rendements baissent encore, la demande des acheteurs pourrait commencer à se dissiper et les spreads à s’élargir, a fortiori si la probabilité d’une récession augmente.  Ce risque est toutefois compensé par le biais baissier des banques centrales, qui devrait limiter le risque d’élargissement des spreads.  Nous continuons à surpondérer légèrement le crédit dans nos portefeuilles.

Les performances des marchés émergents en devises locales ont été disparates. La duration a généré des performances positives, alors que les devises ont eu un impact contrasté. En Asie, les banques centrales sensibles à la politique de la Fed devraient être les prochaines à assouplir leur politique, la baisse des taux quasiment acquise aux États-Unis ayant également accru la pression sur les taux de change locaux. En Amérique latine, les rendements des emprunts d’État ont également baissé, mais quelques devises, comme le réal brésilien et le peso mexicain, ont nettement souffert du débouclage des opérations de portage lors de la deuxième quinzaine de juillet. Nous continuons à privilégier les opportunités individuelles qui présentent des profils risque/rendement favorables.

Compte tenu des incertitudes entourant l’économie et les politiques monétaires, nous continuons de privilégier le crédit titrisé à échéance courte, comme les titres adossés à des créances hypothécaires résidentielles (RMBS), les titres adossés à des actifs (ABS) et certains titres adossés à des crédits hypothécaires commerciaux (CMBS) qui offrent des rendements plus élevés assortis de garanties solides.  Les ménages américains bénéficiant d’une bonne notation de crédit (« prime ») présentent des situations financières très solides, ce qui devrait continuer à soutenir le crédit à la consommation et les autres types de crédit, d’autant plus que les prix de l’immobilier restent fermes. Les MBS des agences américaines ont encore un potentiel de valorisation par rapport au crédit investment grade, du moins pour ceux offrant des coupons élevés, et devraient surperformer les bons du Trésor américain.  

Sur le front des devises, les perspectives du dollar restent incertaines. En juillet, le dollar s’est déprécié par rapport aux autres devises en raison d’un rétrécissement des écarts de rendement. La convergence de l’économie américaine vers les moyennes mondiales et les baisses imminentes de taux de la Fed devraient peser sur le dollar, malgré une éventuelle résurgence des craintes de récession susceptibles de provoquer un mouvement de fuite vers les actifs sûrs. Il est toutefois difficile de prédire le pays qui sera la prochaine locomotive de la croissance mondiale. L’Europe et la Chine enregistrent des données cycliques médiocres et sont en outre confrontées à des difficultés structurelles. Les marchés émergents ont aussi des défis à relever (mais aussi à des opportunités à exploiter) qui leur sont propres. En milieu de mois, de nombreuses opérations de portage ont commencé à être débouclées pour plusieurs raisons, notamment la volatilité des marchés actions, l’intervention des autorités japonaises sur le yen, le durcissement de la politique de la BoJ et l’incertitude politique aux États-Unis. Nous allons surtout chercher à exploiter les titres présentant des fondamentaux solides et des écarts de valorisation anormaux.

Taux et devises des marchés développés

Analyse mensuelle
Les taux d’intérêt se sont repliés sur les marchés développés en juillet, sur fond de dégradation continue des données économiques et de baisses imminentes des taux par les banques centrales. Aux États-Unis, l’inflation des prix à la consommation a encore ralenti, avec notamment une inflation sous-jacente de nouveau inférieure aux attentes en glissement annuel. Plusieurs données d’activité - notamment celles issues des enquêtes de l’Institute for Supply Management (ISM) - ont également témoigné d’un ralentissement de l’économie et, en particulier, du marché du travail. En zone euro, alors que les chiffres de l’inflation se sont révélés à peu près conformes aux attentes, les indices des directeurs d’achat (PMI) ont reflété une détérioration ininterrompue des conditions économiques. Les anticipations d’un assouplissement plus radical à court terme ont également entraîné une pentification des courbes de taux. Ce mouvement a été accentué par les investisseurs qui s’intéressent désormais aux perspectives des politiques budgétaires, en particulier aux États-Unis.  

Sur le marché des changes, le dollar américain a terminé le mois en baisse par rapport aux devises du G10, en raison de la diminution des écarts de taux entre les États-Unis et le reste du monde. Le yen japonais a gagné 7 % par rapport au dollar. Plusieurs catalyseurs - notamment la normalisation de la politique de la Banque du Japon, la volatilité des marchés actions et l’incertitude politique - ont en effet entraîné un débouclage des opérations de portage, qui a également profité au franc suisse. Les devises de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande et des pays scandinaves ont sous-performé.  

Perspectives
Nous sous-pondérons la duration dans nos portefeuilles, notamment via la sous-pondération du Japon, dont la banque centrale a durci sa politique en juillet et a surpris les économistes en procédant à une deuxième hausse des taux d’intérêt. De plus, la Banque du Japon réduira probablement ses achats d’obligations au cours des trimestres à venir afin de prévenir les marchés de nouvelles hausses des taux si ses prévisions économiques se concrétisent. Cette approche pourrait contribuer à la pérennité de l’inflation sur le front intérieur. Au-delà du Japon, nous surpondérons la duration en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Canada par rapport aux États-Unis, ainsi que sur des marchés émergents comme la Corée du Sud.

Taux et devises des marchés émergents             

Analyse mensuelle
Les principaux segments de la dette des marchés émergents ont enregistré des performances positives en juillet. La Fed a maintenu ses taux inchangés lors de sa réunion de juillet, conformément aux anticipations, mais les projections en vue d’une baisse lors de la réunion de septembre sont divisées. Le dollar américain s’est déprécié en réaction aux données décevantes de l’emploi, renforçant les perspectives macroéconomiques des devises des pays émergents. Les spreads souverains et des émissions d’entreprises se sont élargis, mais la baisse des taux des bons du Trésor américain a contribué à la performance. Les échéances électorales se sont poursuivies avec l’élection présidentielle au Venezuela à la fin du mois. Le président Maduro s’est déclaré vainqueur, mais la légitimité des résultats suscite des inquiétudes et des manifestations ont éclaté dans tout le pays. La Banque centrale éthiopienne a libéralisé la gestion du taux de change du birr après trois décennies marquées par une gestion rigoureuse de sa devise. Le FMI a soutenu la dévaluation alors que la Banque mondiale et le FMI ont débloqué des fonds. Malgré les performances solides enregistrées au cours du mois, les fonds de dette émergente en devises fortes et locales ont subi une décollecte.

Perspectives
Nous continuons à identifier des opportunités intéressantes dans cette classe d’actifs, à la faveur de valorisations toujours attractives et d’actifs relativement bon marché. Les spreads de crédit sont proches de leurs moyennes à long terme, mais se sont légèrement élargis depuis la fin du premier trimestre. Dans l’univers des titres libellés en devises fortes, le potentiel se situe en dehors de l’indice de référence, car les spreads y sont plus élevés et plusieurs pays poursuivent leurs réformes et la restructuration de leur dette. Les devises des pays émergents se sont appréciées sur la période et nous continuons à déceler des opportunités sur le segment en devises locales. Les taux locaux demeurent intéressants car de nombreuses banques centrales continuent à réduire leurs taux en raison de la baisse constante de l’inflation. Investir sur les marchés émergents implique de connaître parfaitement le profil de chaque pays et notre équipe de spécialistes parvient encore à identifier des opportunités dans l’intégralité de l’univers d’investissement.

Obligations d’entreprises

Analyse mensuelle
Après un début d’été volatil, les actifs risqués se sont stabilisés en juillet, à la faveur d’une dissipation des risques politiques et d’un scénario d’atterrissage en douceur conforté par les dernières données économiques. Les spreads des obligations investment grade européennes se sont resserrés et se sont mieux comportés que les spreads de leurs homologues américaines et des spreads de swaps, alors que les emprunts d’État ont gagné du terrain. Plusieurs facteurs ont influencé le sentiment des intervenants : Tout d’abord, les élections françaises se sont traduites par un parlement sans majorité, une issue bien accueillie par les investisseurs car elle dissipe les scénarios de risque en cas de programmes budgétaires dispendieux et a fait baisser les primes de risque.  Aux États-Unis, le président Joe Biden s’est retiré et soutient désormais sa vice-présidente Kamala Harris.  Deuxièmement, le dernier IPC américain a confirmé le ralentissement tendanciel de l’inflation et les données publiées en juin (à la fois sur l’inflation et la croissance) confortent l’hypothèse d’un « atterrissage en douceur ».  Les décisions des banques centrales ont été conformes aux attentes, la Banque d’Angleterre ayant rejoint la BCE, la BNS et la Riksbank et a entamé un cycle d’assouplissement de ses taux directeurs. Troisièmement, la saison des résultats a démarré avec une série de publications positives dans le secteur financier, alors que les chiffres ont été plus nuancés dans les autres secteurs d’activité (baisse des prix et stagnation des volumes). Enfin, alors que les émissions primaires ont été supérieures aux anticipations, la baisse du risque politique a contribué à un regain d’appétence au risque des investisseurs, avec des carnets d’ordres sursouscrits et des primes limitées pour les nouvelles émissions.

Le segment du high yield a enregistré des performances globalement solides en juillet. Le principal moteur de performance a été la baisse marquée des rendements des bons du Trésor américain (env. -50 pb pour le 5 ans). Cette contraction a été compensée en partie par un élargissement modeste des spreads. Cependant, le rendement moyen du high yield s’est finalement resserré de plus de 30 pb sur le mois. Le segment de moins bonne qualité du marché high yield a globalement surperformé en juillet. Grâce à des mesures vigoureuses, les structures de capital de certains gros émetteurs en difficulté ont bénéficié d’un rebond technique provisoire. Par ailleurs, les déclarations des équipes de direction, l’indice PMI manufacturier, l’augmentation des demandes d’allocations chômage et les indicateurs relatifs à la situation financière des ménages défavorisés ont laissé augurer une dégradation imminente de la conjoncture économique.

Malgré une évolution favorable en juillet, les obligations convertibles ont sous-performé les obligations et les actions mondiales. Lors de la première moitié du mois, les actifs risqués ont rebondi en réaction à la faiblesse des données économiques et un repli de l’inflation, un contexte qui a incité les investisseurs à augmenter leurs prévisions de baisses des taux de la Réserve fédérale en septembre. Les actions des petites capitalisations ont globalement surperformé grâce à l’anticipation d’une baisse imminente des taux, ce qui a dopé les performances des obligations convertibles. Toutefois, la dynamique des actions des grandes capitalisations a fléchi en milieu de mois, plusieurs grands groupes ayant annoncé des résultats inférieurs aux attentes. Nous avons donc observé une divergence entre les grandes sociétés technologiques, qui stimulent les performances des marchés depuis le début de l’année, et les petites capitalisations. Le marché primaire mondial des obligations convertibles a encore enregistré un gros volume, avec 8,6 milliards de dollars de nouvelles émissions en juillet. Cela porte le total des émissions depuis le début de l’année à 69 milliards de dollars, soit 60 % de plus qu’à la même période en 2023.

Perspectives
Notre scénario central reste optimiste vis-à-vis du crédit et repose sur l’anticipation d’un « atterrissage en douceur », des politiques budgétaires au service de la croissance, de l’emploi et de la consommation, et des fondamentaux d’entreprise solides. La diminution probable des émissions brutes au deuxième semestre 2024 et la quête de « rendement global » sur le segment du crédit IG devraient imprimer une dynamique technique positive. Les spreads de crédit nous semblent assez justes et nous considérons donc le portage comme le principal moteur de performance, avec potentiellement une inversion partielle de l’élargissement des spreads observé en juin si les dernières élections en France aboutissent à un résultat favorable. Toutefois, compte tenu de l’incertitude du contexte à moyen terme, nous ne tablons pas sur un resserrement marqué des spreads.

Nous restons relativement prudents à l’égard du marché high yield pour le troisième trimestre. Il est confronté à des incertitudes croissantes et à plusieurs sources probables de volatilité à moyen terme, l’enjeu ultime étant l’ampleur de la volatilité anticipée. Les principaux facteurs sont l’évolution des politiques monétaires, des conditions économiques, du marché du travail, de la situation financière des ménages et, enfin, l’état des fondamentaux des entreprises émettrices de titres à haut rendement. Le segment du high yield n’en affiche pas moins des rendements globaux historiquement attractifs et un spread moyen qui, si l’on exclut le segment de la dette distressed, s’approche de plus bas historiques. Une analyse plus minutieuse des valorisations témoigne d’un marché de plus en plus scindé tant sur le plan sectoriel qu’en termes de qualité de crédit.

Pour le troisième trimestre, nous restons optimistes à l’égard du marché mondial des obligations convertibles. Les obligations convertibles mondiales présentent actuellement leur profil équilibré traditionnel, caractérisé par un bon potentiel de participation à la hausse des actions et sa capacité à atténuer le risque baissier. Les nouvelles émissions ont été dynamiques au premier semestre et nous pensons qu’elles vont encore augmenter au deuxième semestre 2024. Les entreprises vont en effet chercher à refinancer les titres convertibles existants et la dette traditionnelle sur le marché des convertibles, en raison du niveau relativement élevé des taux d’intérêt. Un profil de performance asymétrique plus traditionnel conjugué à l’augmentation attendue des nouvelles émissions nous rendent optimistes quant aux perspectives des obligations convertibles mondiales d’ici la fin de l’année. 

Produits titrisés

Analyse mensuelle
Les spreads des MBS émis par les agences américaines se sont resserrés de 7 pb en juillet pour atteindre 142 pb au-dessus des bons du Trésor américain de duration comparable.  Ils se sont donc élargis de 4 pb depuis le début 2024. Les spreads des MBS d’agences à coupon courant se sont légèrement élargis depuis le début de l’année, alors que presque tous les spreads de crédit se sont nettement resserrés. Les MBS d’agences offrant de faibles coupons (passthroughs) ont surperformé ceux à coupon élevé en juillet sur fond de baisse des taux. Ils présentent par ailleurs des durations de taux et de spread plus longues. Les avoirs en MBS de la Fed ont diminué de 38 milliards de dollars en juillet, à 2 324 milliards de dollars. Ils ont diminué de 405 milliards de dollars par rapport à leur pic de 2022. Les avoirs des banques américaines en MBS ont augmenté de 15 milliards de dollars, à 2 590 milliards de dollars en juillet, relançant ainsi la tendance haussière après une légère baisse en mars. Cependant, les avoirs des banques en MBS sont toujours en baisse d’environ 396 milliards de dollars depuis le début 2022. Les spreads du crédit titrisé se sont légèrement élargis ou sont restés inchangés en juillet, dans un contexte marqué par de nombreuses nouvelles émissions mais une demande tout aussi dynamique. Par rapport aux autres segments obligataires, le crédit titrisé a sous-performé les segments à duration plus longue dans le sillage de la forte baisse des taux. Il a toutefois réussi à enregistrer des performances en ligne avec les segments HY américain et en euro, en raison des flux de trésorerie solides des émetteurs.

Perspectives
Après plusieurs mois de resserrement jusqu’en mai, les spreads des produits titrisés se sont largement stabilisés en juillet et nous pensons qu’ils resteront à ce niveau en août. En effet, les spreads des crédits titrisés se rapprochent de ceux des MBS d’agences, après des performances divergentes ces derniers mois. La demande reste globalement forte, mais nous pensons qu’un nouveau resserrement des spreads est désormais peu probable.  Les segments du crédit titrisé ont été parmi les plus performants en 2024 et la normalisation récente de leurs performances devrait selon nous se poursuivre dans les mois à venir. Nous pensons également que les taux resteront probablement dans la fourchette cible pendant une bonne partie de l’année 2024 et que les performances résulteront principalement du portage des flux de trésorerie au cours des prochains mois. Nous continuons de penser que les niveaux actuels des taux d’intérêt demeurent éprouvants pour de nombreux emprunteurs et vont continuer de pénaliser les bilans des ménages, ce qui engendrera des tensions sur certains ABS du secteur de la consommation, notamment ceux impliquant des emprunteurs à faibles revenus.  Les taux de financement actuels sont également problématiques pour l’immobilier commercial et certains secteurs pourraient connaître une baisse de leurs revenus d’exploitation en 2024. Le crédit hypothécaire résidentiel demeure notre secteur de prédilection à l’heure actuelle et c’est le seul secteur où nous n’hésitons pas à investir dans l’ensemble du spectre du crédit, tandis que nous restons plus prudents vis-à-vis des ABS et des CMBS moins bien notés. Après avoir être neutres, nous sommes désormais positifs à l’égard des valorisations des MBS d’agences, qui est l’un des rares segments à avoir vu sa valeur baisser depuis le début de l’année. Les spreads des MBS d’agences restent intéressants par rapport à ceux des obligations d’entreprises investment grade et à leurs propres niveaux historiques, mais ils sont entrés récemment dans une phase de stabilisation.

 
 

CONSIDÉRATIONS SUR LES RISQUES

La diversification ne garantit ni un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en baisse.

Il ne peut être garanti qu’un portefeuille atteindra son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont soumis au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur des titres détenus par le portefeuille diminue et que la valeur des actions du portefeuille soit donc inférieure à celle que vous avez payée. Les valeurs de marché peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires, terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les États. Il est difficile de prévoir le calendrier, la durée et les éventuelles conséquences négatives (par ex. liquidité du portefeuille) liées à de tels événements. Par conséquent, vous pouvez perdre de l’argent en investissant dans un portefeuille. Les titres obligataires sont soumis à la capacité d’un émetteur à rembourser le principal et les intérêts (risque de crédit), aux fluctuations des taux d’intérêt, à la solvabilité de l’émetteur et la liquidité générale du marché (risque de marché). Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt les prix des obligations pourraient baisser et entraîner des périodes de volatilité et des rachats plus importants. Dans un environnement de taux d’intérêt en baisse le portefeuille peut générer des revenus moindres. Les titres à plus long terme peuvent être plus sensibles aux variations de taux d’intérêt. Certains titres du gouvernement américain achetés dans cette stratégie tels que ceux émis par Fannie Mae et Freddie Mac, ne sont pas adossés pleinement à une garantie de l’État. Il est possible que ces émetteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour rembourser leurs obligations à l’avenir. Les emprunts bancaires publics sont soumis au risque de liquidité et aux risques de crédit des titres moins bien notés. Les titres high yield (obligations spéculatives) sont des titres moins bien notés qui peuvent présenter un risque de crédit et de liquidité plus élevé. Les titres de créance souverains sont soumis au risque de défaillance. Les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs sont sensibles au risque de remboursement anticipé, présentent un risque de défaut plus élevé et peuvent être difficiles à évaluer et difficiles à vendre (risque de liquidité). Ils sont également soumis aux risques de crédit, de marché et de taux d’intérêt. Le marché des changes est très volatil. Les prix sur ces marchés sont influencés, entre autres, par l’évolution de l’offre et de la demande d’une devise particulière, les échanges commerciaux, les programmes et les politiques budgétaires, financières et de contrôle des changes ou des devises nationales ou étrangères, et les variations des taux d’intérêt domestiques et étrangers. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques particuliers, notamment des risques de change, politiques, et économiques. Les risques associés aux investissements dans les pays émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, de valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides et soumis à restrictions peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). En raison de la possibilité que les remboursements anticipés modifient les flux de trésorerie des obligations hypothécaires collatéralisées (CMO), il est impossible de déterminer à l’avance leur date d’échéance finale ou leur durée de vie moyenne. En outre, si la garantie des CMO ou les garanties de tiers est/sont insuffisante(s) pour effectuer les paiements, le portefeuille pourrait subir une perte.

 
 
 
The Broad Markets Fixed Income team unites the expertise of single-sector research and trading teams across the Morgan Stanley Investment Management fixed income platform to identify what they believe are the best opportunities in fixed income.
 
 
 
Fonds à la une
 
 
 
 
 

DÉFINITIONS

Point de base (pb) : 1 point de base = 0,01 %.

DÉFINITIONS DES INDICES

Les indices présentés dans le présent rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement en particulier, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coûts d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

« Bloomberg® » et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affiliée à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ou ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprises « investment grade » libellées en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « investment grade ».

L’indice Bloomberg US Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises high yield libellées en dollars américains, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie des titres high yield si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg US Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprises « investment grade » à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg US Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est élaboré en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques en fonction du programme, du coupon et du millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro par rapport à USD – Performance totale de l’euro par rapport au dollar américain.

Emprunts d’État allemands à 10 ans – Indice Germany Benchmark 10-Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans – Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans – Indice U.S. Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à suivre la performance en euro et en livre sterling de la dette d’entreprise hors « investment grade » (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

L’indice ICE BofAML US Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML US Mortgage Master) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché national américain.

L’indice ICE BofAML US High Yield Master II Constrained (ICE BofAML US High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations nationales et Yankee high yield, y compris les obligations à paiement différé ou en nature. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et sont assortis d’une note de crédit inférieure à BBB- /Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, en fonction des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans – Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprises libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique la performance totale des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. À l’instar de l’indice EMBI+, l’indice EMBI Global comprend des obligations « Brady » libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprises émergentes libellées en dollars américains représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/l’Afrique.

JPY par rapport à USD – Performance totale en yen japonais par rapport au dollar américain.

L’indice Markit ITraxx Europe est un indice équipondéré de 125 credit default swaps sur des entreprises européennes « investment grade », répartis en 4 sous-indices : Financiers (de premier rang et subordonné), non financiers et HiVol.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exception du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI actions monde) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés boursiers mondiaux. Le terme "« flottant »" ;représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés d’actions publics par les investisseurs. La performance de l’indice est libellée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents.

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés.

L’Indice des directeurs d’achat (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’Indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller US National Home Price NSA cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington, D.C.

L’indice S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et accessible au public pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols 10 ans – Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice  Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged  est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans – U.K. Benchmark 10-Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont fondés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances donnée pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. En général, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de l'ampleur de l’émission et du coupon.

L’indice US Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

L’indice Volatility Index (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés gérés séparément peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette stratégie peuvent détenir des titres qui ne suivent pas nécessairement la performance d’un indice donné. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, les risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. Un niveau d’investissement minimum est requis. Vous trouverez des informations importantes sur les gestionnaires financiers dans la partie 2 du formulaire ADV.

Les opinions et les points de vue et/ou les analyses exprimés sont ceux de l’auteur ou de l’équipe de gestion à la date de publication : ils peuvent être modifiés à tout instant au gré de l’évolution des conditions de marché ou de la conjoncture économique et ne pas se concrétiser. En outre, les opinions ne seront pas mises à jour ou corrigées dans le but de refléter les informations publiées a posteriori, des situations existantes ou des changements se produisant après la date de publication. Les opinions exprimées ne reflètent pas les opinions de tous les gérants de portefeuille de Morgan Stanley Investment Management (MSIM) et ses filiales et sociétés affiliées (collectivement désignées par « la Société »). Elles peuvent ne pas être prises en compte dans toutes les stratégies et tous les produits proposés par la Société.

Les prévisions et/ou estimations fournies dans le présent document sont susceptibles de changer et pourraient ne pas se matérialiser. Les informations concernant les performances attendues et les perspectives de marché sont basées sur la recherche, l’analyse et les opinions des auteurs ou de l’équipe de gestion. Ces conclusions sont de nature spéculative, peuvent ne pas se concrétiser et ne visent pas à prédire la performance future d’une stratégie ou d’un produit proposé par la Société. Les résultats futurs peuvent considérablement varier en fonction de facteurs tels que l’évolution des marchés des valeurs mobilières ou des marchés financiers ou des conditions économiques générales.

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EMEA :

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Dans l’UE, les documents de MSIM et d’Eaton Vance sont publiés par MSIM Fund Management (Ireland) Limited (« FMIL »). FMIL est une société privée à responsabilité limitée par actions immatriculée en Irlande sous le numéro 616661 et réglementée par la Banque centrale d’Irlande. Son siège social est situé au 24-26 City Quay, Dublin 2, D02 NY 19, Irlande.

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ASIE-PACIFIQUE

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Japon :

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