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Global Fixed Income Bulletin
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janvier 12, 2024

La hausse se poursuit, mais pour combien de temps encore ?

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janvier 12, 2024

La hausse se poursuit, mais pour combien de temps encore ?


Global Fixed Income Bulletin

La hausse se poursuit, mais pour combien de temps encore ?

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janvier 12, 2024

 
 

Décembre s’est inscrit dans la lignée du mois de novembre : les rendements souverains ont baissé et les spreads se sont généralement contractés dans le monde entier. Au cours du mois, les rendements à 10 ans ont chuté respectivement de 45 points de base (pb) aux États-Unis, de 42 pb en Allemagne, de 64 pb au Canada, de 46 pb en Australie et de 56 pb en Nouvelle-Zélande, l'inflation continuant de refluer tandis que les banques centrales ont révisé leurs politiques monétaires afin d’y intégrer des baisses de taux plus rapides et plus nombreuses que prévu. Les actifs des marchés émergents se sont particulièrement bien comportés sur fond de recul du dollar américain et de perspective accrue de baisses des taux. Les spreads de crédit de la dette d’entreprise investment grade et high yield se sont également resserrés, les États-Unis et la zone euro affichant des performances comparables et le haut rendement surperforme le segment investment grade. Les spreads de crédit titrisé se sont encore resserrés et le segment a poursuivi son redressement après avoir sous-performé la dette d’entreprise en novembre. 

 
 
GRAPHIQUE 1
 
Performance des actifs depuis le début de l’année
 

Note : performances en USD. Source : Bloomberg. Données au 29 décembre 2023. Les performances des indices sont fournies à titre indicatif uniquement et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. La performance passée n’est pas un indicateur fiable des performances futures.Voir la définition des indices ci-après.

 
 
GRAPHIQUE 2
 
Variations mensuelles des devises par rapport au dollar US
 

Note : Un changement positif signifie une appréciation de la devise par rapport au dollar US. Source : Bloomberg. Données au 29 décembre 2023. 

 
GRAPHIQUE 3
 
Principales variations mensuelles des rendements à 10 ans et des spreads
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données au 29 décembre 2023.

 
 

Perspectives des marchés obligataires

Les performances époustouflantes des marchés obligataires en décembre ont conclu de façon idéale une année en dents de scie, qui s'est achevée par ce que l'on pourrait appeler une fin de conte de fées : des rendements largement positifs après neuf premiers mois désastreux. Si nous souhaitons tous voir cette tendance positive se poursuivre en 2024, espérons toutefois ne pas connaître le même niveau de volatilité ! Il est probable que les performances des obligations en 2024 ne seront pas à la hauteur de celles de 2023, mais elles ont toutes les chance de dépasser celles des investissements monétaires, car les taux au comptant à travers le monde baisseront probablement à mesure que les banques centrales assoupliront leurs politiques.

Le souci majeur est de savoir dans quelle mesure les performances remarquables de décembre vont amputer celles de 2024.  Nous étions déjà un peu inquiets après le revirement de tendance de novembre, mais la barre a été relevée en décembre. Il est vrai qu’une grande partie des performances du quatrième trimestre de l'année dernière étaient dues à la dissipation du pessimisme profond observé au troisième trimestre. Il n’est pas illogique de dresser un bilan combiné de ces deux trimestres. En effet, le basculement a été impressionnant, les vives inquiétudes sur le fait que les taux puissent ne pas baisser du tout en 2024 laissant place à la perspective d'une baisse presque deux fois supérieure à celle prévue par la Fed. Certes, une partie du mérite ou de la responsabilité, selon les points de vue, revient ou incombe à la Fed. Lors de sa réunion de décembre, le Federal Open Market Committee (FOMC) a pratiquement entériné l’optimisme du marché, en retirant la dernière hausse des taux de ses prévisions et en y intégrant une baisse supplémentaire.

C’est là que les choses se compliquent. La trajectoire de la croissance, de l'inflation et les préoccupations liées à la stabilité financière justifieront-t-elles les importantes baisses de taux qu’intègrent déjà une grande partie des marchés internationaux ? Car le marché obligataire américain n’a pas été le seul à briller en fin d’année. Le marché obligataire de la zone euro a également enregistré d'excellentes performances, tandis les marchés émergents et les marchés du crédit à haut rendement ont mené le bal sur fond de compression des spreads des actifs risqués. Si les baisses des taux prévues actuellement ne se concrétisent pas, les marchés obligataires, y compris les marchés des emprunts d'État, du crédit et de la titrisation, risquent de sous-performer.

Fort heureusement, les taux devraient baisser aux États-Unis comme dans les autres régions. Le rythme et l'ampleur de ces baisses restent néanmoins incertains. Les banques centrales ne sont pas encore convaincues que l’optimisme accru du marché soit justifié. Il est donc nécessaire que la croissance reste modeste (voire plus faible), que les marchés du travail ne se tendent pas davantage (ils peuvent se stabiliser) et, surtout, que le recul de l'inflation se poursuive. Il ne fait aucun doute que la prévision de la Fed d’une baisse des taux de 75 points de base est justifiée au vu du déclin rapide de l’inflation au cours de l’année écoulée. Une diminution de plus de 100 points de base serait même fondée, compte tenu de son recul continu. Des baisses de taux empêcheraient les taux réels d’augmenter, ce qui n’est pas justifié. La nécessité ou non de nouvelles baisses de taux dépendra de la situation de l’économie. Le marché fait le pari audacieux que la Fed réduira ses taux au moins six fois en 2024, ce qui est beaucoup mais pas impossible.

Qu'en est-il alors ? Les taux d'intérêt nous paraissent toujours attrayants à moyen terme, mais les obligations semblent être à des niveaux raisonnables à court terme après le rebond de 2023. Il est difficile de savoir si l'économie évoluera conformément aux prévisions du marché. Nous affichons un optimisme teinté de prudence. Les spreads de crédit ont sensiblement diminué en 2024, aussi bien pour le segment investment grade que celui à haut rendement, ce qui amenuise la probabilité d’un nouveau resserrement dans les mois à venir et laisse penser que les valorisations sur les marchés du crédit sont tendues. Les rendements sont encore globalement intéressants, mais les spreads sont proches des plus bas cycliques. Le niveau raisonnable des rendements globaux conforte notre conviction selon laquelle les marchés du crédit devraient surperformer les liquidités en 2024, mais le portage prendra certainement le pas sur les plus-values. Nous chercherons à renforcer notre exposition en cas d'élargissement significatif des spreads, car il est fort probable que le « put » de la Fed en soutien à l'économie fonctionne, même si sa mise en œuvre n’est pas encore d’actualité. Les obligations à haut rendement à échéance courte semblent attrayantes dans cet environnement. Les valeurs financières présentent toujours des valorisations plus intéressantes que les valeurs non financières.

Nous continuons à penser que certains marchés obligataires émergents sont intéressants, même après leur hausse récente, mais nous ne sommes pas encore prêts à accroître notre allocation compte tenu du rebond du quatrième trimestre. S’il est peu probable que les rendements baissent autant qu'ils l’ont fait récemment, de nombreuses banques centrales des marchés émergents ont amorcé le cycle d’abaissement des taux, tandis que les réductions des taux de la Fed restent un vœu pieux. Mais là encore, comme aux États-Unis, il s’agit avant tout de savoir si de nouvelles baisses de taux importantes sont justifiées. Le rebond des bons du Trésor américain et la chute du dollar américain sont bénéfiques aux marchés émergents, créant un environnement plus favorable qui soutient les marchés financiers. Nous avons une préférence pour les marchés obligataires d’Amérique latine, où les banques centrales sont parvenues à baisser leurs taux et devraient poursuivre sur cette voie si la Fed marque véritablement une pause. Les données américaines vont désormais devoir confirmer les perspectives d’assouplissement anticipées par les marchés financiers. L'un des principaux risques à une poursuite des bonnes performances du marché obligataire est une accélération économique ou, dans le cas des États-Unis, l’absence de ralentissement économique significatif. Cela enrayerait la boucle de rétroaction positive induite par la baisse des taux à court terme, laquelle entraîne une baisse des rendements à long terme, et par suite, un resserrement des spreads de crédit. L’avenir nous le dira.

Nous continuons de privilégier le crédit titrisé à échéance courte tels que les titres adossés à des créances hypothécaires résidentielles (RMBS), les titres adossés à des actifs (ABS) et certains titres adossés à des crédits hypothécaires commerciaux (CMBS) qui offrent des rendements plus élevés assortis de garanties solides. Cela dit, les perspectives se sont légèrement dégradées à mesure que la situation financière des ménages se tend et que l’épargne excédentaire s’épuise.  Le segment de crédit titrisé que nous privilégions reste celui des prêts hypothécaires résidentiels non garantis par une agence, malgré les difficultés d’accès à la propriété. De manière surprenante, le marché immobilier américain semble avoir atteint un plus bas, avec une légère remontée des prix.  Les MBS des agences américaines, malgré leurs excellentes performances au quatrième trimestre, semblent toujours plus attractifs que le crédit investment grade, tout du moins en ce qui concerne les titres assortis de coupons supérieurs.

Les perspectives du dollar américain semblent également être en train d’évoluer.  Malgré la vigueur dont il a fait preuve au troisième trimestre, il s’est nettement replié en décembre.  Bien que l'économie américaine ralentisse, les conditions économiques aux États-Unis restent meilleures que dans la plupart des autres pays développés et les taux sont plus élevés.  Nous ne pensons donc pas qu’il soit judicieux de sous-pondérer le dollar par rapport aux autres devises du G-20.  Certaines devises émergentes semblent mieux positionnées, mais après leur récent rebond, nous ne pensons pas qu’il faille « courir après le marché ».  Les obligations émergentes en devises locales recèlent un potentiel de valeur qui va au-delà de la simple appréciation des devises des pays concernés.

Taux et devises des marchés développés

Analyse mensuelle :
En décembre, les marchés obligataires des pays développés ont rebondi dans le sillage de chiffres de l'inflation de nouveau plus faibles que prévu. Au Royaume-Uni, l'indice des prix à la consommation (IPC) en glissement annuel de novembre est ressorti inférieur de près d'un demi-point de pourcentage aux prévisions du consensus, tandis que les dépenses de consommation personnelle (PCE) de base aux États-Unis ont elles-aussi nettement décéléré. En conséquence, la Fed a assoupli sa communication et le président Powell n’a émis que peu d’objections face au renforcement des anticipations de baisse des taux en 2024, tandis que les membres du FOMC ont révisé à la baisse leurs prévisions relatives au niveau des taux directeurs et de l'inflation à fin 2024. Alors que les marchés ont commencé à intégrer un assouplissement plus précoce et plus agressif de la politique monétaire, les rendements des bons du Trésor américain à 2 et 10 ans ont chuté respectivement de 43 et 45 points de base, ce dernier franchissant le seuil des 4 %. Les Gilts ont surperformé (les rendements à 10 ans ont baissé de 64 pb) en raison de l'ampleur de la surestimation de l’inflation, tandis que les Bunds à 10 ans (-42 pb) ont légèrement sous-performé les bons du Trésor américain. Les banques centrales d'Australie, du Canada, du Japon et de la Suisse ont opté pour le statu quo, tandis que la Norges Bank a créé la surprise en relevant ses taux d’intérêt.1

Perspectives :
Les banques centrales des pays développés auront fort à faire dans les mois qui viennent pour abaisser leurs taux dans les proportions anticipées par le marché actuellement. À fin décembre, celui-ci escompte désormais plus de six baisses de taux de 25 points de base de la part de la Fed, de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d'Angleterre (BoE) en 2024. Cependant, l'activité économique continue de bien résister. En outre, malgré les déclarations plus conciliantes de la Fed, la BoE et la BCE n'ont pas changé de ton dans la même mesure, soulignant plutôt que davantage de données sont nécessaires pour confirmer que l'inflation est bien sur la trajectoire descendante souhaitée. Nous identifions des opportunités dans la mise en œuvre de plusieurs positions croisées sur les taux, compte tenu de la dislocation importante qui existe actuellement entre les États-Unis et le Canada par rapport à l’historique et aux fondamentaux. Cette stratégie vient en complément de notre préférence pour les positions pariant sur une pentification de la courbe sur certaines échéances – en particulier 5-30 ans – qui profiteraient d'une augmentation de la prime de terme ou d'un rallye dans le segment intermédiaire de la courbe.

Sur le marché des changes, le dollar américain a continué de fléchir en décembre, la Fed semblant plus conciliante que les autres banques centrales, tandis que la valorisation du billet vert reste élevée sur la base de son taux de change effectif réel. Nous conservons un biais baissier sur le dollar et préférons le dollar australien par rapport au dollar canadien.

Taux et devises des marchés émergents

Analyse mensuelle :
Tous les segments de dette émergente ont poursuivi leur rebond. La Fed a maintenu ses taux inchangés lors de sa réunion de décembre et le marché estime que des baisses de taux sont probables en 2024, potentiellement au premier semestre de l'année. La dépréciation continue du dollar américain a joué en faveur des devises des marchés émergents. Les spreads des obligations souveraines et d’entreprises se sont resserrés et la plupart des devises émergentes se sont appréciées. Le cycle de baisse des taux s’est poursuivi en Amérique latine, notamment en Colombie et au Chili, tandis que le Mexique laisse désormais entrevoir une baisse l'an prochain. Le Suriname a achevé la restructuration de sa dette avec ses créanciers en mettant en place un instrument de recouvrement de valeur (IRV) indexé sur le pétrole. L'Argentine a dévalué sa monnaie de plus de 50 % à titre de mesure d'urgence pour secourir son économie en difficulté. La décollecte s’est poursuivie au niveau de la classe d’actifs (-1,5 milliard de dollars pour les fonds en devises fortes et -1,4 milliard de dollars pour les fonds en devises locales), mais elle continue de ralentir.2

Perspectives :
La Fed se rapproche de la fin de son cycle de resserrement et le marché parie qu’elle pourrait intervenir dès le premier semestre 2024. Les actifs des marchés émergents se sont redressés au cours des derniers mois de l'année à la faveur des discours accommodants tenus dans les marchés développés et de l’effritement du dollar américain. La dette émergente devrait connaître un rebond durable en raison du niveau toujours intéressant des valorisations et de l’imminence des baisses de taux dans les marchés développés. Les taux d’intérêt locaux sont attractifs car l'environnement macroéconomique devient favorable aux actifs libellés en devises locales. Des divergences subsistent dans la classe d’actifs, notamment dans l’univers de la dette souveraine en devises fortes, en raison de la disparité persistante des performances du crédit. L'analyse des pays et des différentes émissions obligataires sera indispensable pour dénicher les bonnes affaires dans cette classe d'actifs en ce début d’année.

Obligations d’entreprises

Analyse mensuelle :
Le mois de décembre a été marqué par le resserrement de 5 pb des spreads des obligations investment grade européennes et américaines, ainsi que par la continuation des thèmes du quatrième trimestre. Les spreads de crédit se sont resserrés et les rendements des actifs sans risque se sont redressés, les marchés interprétant les statistiques sur l'inflation et les commentaires des banquiers centraux comme une confirmation que la préoccupation politique centrale n’était plus l’inflation mais la croissance, que les taux avaient atteint leur point culminant et que les baisses des taux directeurs pourraient conduire à un environnement économique idéal (« Goldilocks ») conjuguant faible croissance et décrue de l'inflation. Plusieurs facteurs ont influé sur le sentiment du marché durant le mois : tout d’abord, l’absence d’une nouvelle escalade sur le plan géopolitique, même si l’activité accrue en Mer Rouge en fin de mois souligne la persistance des tensions dans la région. Deuxièmement, les spéculations de fusions-acquisitions, les procès perdus et les révisions des bénéfices ont engendré de la volatilité affectant les titres de certains émetteurs. Enfin, un facteur technique de soutien lié à l’afflux significatif de capitaux dans le crédit IG et la faible liquidité du marché en raison des fêtes de fin d'année.3

Les marchés américains et mondial du haut rendement ont de nouveau enregistré des performances substantielles en décembre, les investisseurs ayant interprété les décisions de la réunion de décembre de la Fed comme un revirement brutal de la politique monétaire. Les conditions techniques sur le marché du haut rendement sont restées solides en décembre, avec pour caractéristiques clés un tassement du volume des émissions et le sixième mois de collecte nette en 2023.  Alors que les rendements des bons du Trésor américain ont considérablement chuté au cours du mois, le rendement moyen sur le marché du haut rendement a baissé d'environ 80 pb, les titres du segment affichant de solides performances à l'approche de la fin de l'année. Dans un contexte d’appétit accru pour le risque, les segments moins bien notés du marché américain des obligations à haut rendement ont surperformé les segments les mieux notés en décembre.4

Les obligations convertibles mondiales ont de nouveau progressé en décembre à l’instar de d'autres actifs risqués, les investisseurs ayant interprété les décisions de la réunion de décembre de la Fed comme un revirement brutal de la politique monétaire. Les obligations convertibles mondiales ont sous-performé les actions mondiales, mais ont surperformé les obligations mondiales sur le mois. Le volume total des émissions d’obligations convertibles sur le marché mondial s’est élevé à seulement 4,4 milliards de dollars en décembre, soit l'un des totaux mensuels les plus bas de 2023. À l’instar de la tendance observée sur l’ensemble de l’année, les nouvelles émissions en décembre ont été fortement concentrées aux États-Unis.5

Perspectives :
Selon notre scénario de référence, l’offre en janvier pourrait permettre d'investir dans le crédit avec une faible décote dans un contexte macroéconomique favorable à cet univers à la suite du changement de cap de la banque centrale, laquelle s’inquiète désormais davantage du risque d’une croissance excessive que de l'inflation. Le portage offre selon nous un bon potentiel de performance, mais le contexte fondamental incertain à moyen terme nous rend moins confiants quant au resserrement attendu des spreads.

Le marché du haut rendement a clôturé l’année 2023 en affichant de façon inédite des rendements encore historiquement attractifs et un spread moyen proche des plus bas cycliques. Nos perspectives demeurent relativement prudentes, compte tenu de la rapidité et de l’ampleur du resserrement des valorisations des titres à haut rendement en fin d’année qui reflètent presque un parfait atterrissage en douceur de l’économie. Point positif, le rendement global est à un niveau historiquement élevé, ce qui devrait permettre aux investisseurs du haut rendement de dégager une performance positive en 2024, même dans notre analyse de scénario baissier.

À l’aube de 2024, nous restons optimistes à l’égard du marché mondial des obligations convertibles. Les conditions techniques du marché mondial des obligations convertibles se sont généralement améliorées en 2023, les prix et les deltas ayant augmenté et les primes de conversion ayant diminué au fil de l'année. Globalement, nous pensons que ces facteurs confèrent aux obligations convertibles mondiales un profil plus équilibré. De plus, nous nous attendons à ce que les émissions continuent d'augmenter en 2024, car les sociétés cherchent à refinancer les obligations convertibles existantes ainsi que la dette traditionnelle sur le marché des obligations convertibles, compte tenu du niveau relativement élevé des taux d’intérêt. Un profil de rendement asymétrique plus traditionnel, conjugué à l’augmentation attendue des nouvelles émissions, nous rend optimistes quant aux perspectives des obligations convertibles mondiales en 2024.

Produits titrisés

Analyse mensuelle :
Les spreads des MBS d’agences se sont resserrés de 18 points de base (pb) en décembre pour atteindre +139 pb au-dessus des bons du Trésor américain de duration comparable, enregistrant au final une contraction de 4 pb après s'être élargis de 50 pb en début d'année. Les avoirs en MBS de la Fed ont été réduits de 16 milliards de dollars en décembre pour atteindre 2 423 milliards de dollars. Au total, ils ont diminué de 209 milliards de dollars en 2023 et sont à présent en baisse de 309 milliards de dollars par rapport à leur pic de 2022. Les avoirs en MBS des banques américaines ont augmenté de 17 millions de dollars à 2 510 milliards de dollars, mais ils étaient encore en baisse de 230 milliards de dollars en 2023 et de près de 500 milliards depuis le début de l’année 2022. Les spreads du crédit titrisé se sont également resserrés en décembre dans un contexte d’offre de nouvelles émissions limitée et de demande toujours soutenue. L’activité sur le marché européen de la titrisation a ralenti en décembre et les volumes globaux d'émissions titrisées en Europe ont été beaucoup plus faibles en 2023.6

Perspectives :
Après avoir connu des fluctuations brutales en 2023, les taux et les spreads des produits titrisés affichent à l’amorce de 2024 des niveaux similaires à ceux qui étaient les leurs au début de 2023.  Nos perspectives actuelles sont également semblables à celles que nous avions au début de l’année 2023 – positives sur le crédit hypothécaire résidentiel et les ABS d’entreprises, prudentes sur les ABS liés à l'immobilier commercial et à la consommation, neutres sur les MBS d'agences ainsi que sur le positionnement en matière de duration de manière générale.   Selon nous, la baisse prononcée des rendements obligataires observée récemment est quelque peu excessive, les marchés escomptant désormais une réduction de150 pb des taux de la Fed. La baisse des taux devrait favoriser le crédit titrisé, en le rendant plus accessible, en réduisant la couverture du service de la dette et en améliorant les possibilités de refinancement.  Nous continuons de penser que les niveaux actuels des taux d'intérêt demeurent éprouvants pour de nombreux emprunteurs et vont continuer de pénaliser les bilans des ménages, ce qui engendrera des tensions sur certains ABS du secteur de la consommation, notamment ceux impliquant des emprunteurs à faible revenu.  Les taux de financement actuels sont également problématiques pour l'immobilier commercial et certains secteurs pourraient connaître une baisse de leurs revenus d’exploitation en 2024.  Le crédit hypothécaire résidentiel demeure notre secteur de prédilection à l’heure actuelle et c'est le seul secteur où nous n’hésitons pas à investir dans l’ensemble du spectre du crédit, tandis que nous restons plus prudents vis-à-vis des ABS et des CMBS moins bien notés.   Nous avons adopté un positionnement neutre à l’égard des MBS d’agences à la suite du resserrement significatif des spreads au cours des derniers mois.  Les spreads des MBS d’agences demeurent attrayants par rapport à ceux des obligations d’entreprises de qualité investment grade ainsi que par rapport à leurs niveaux historiques, mais la dynamique de l’offre et de la demande reste défavorable à l’horizon 2024.   Selon nous, un nouveau resserrement des spreads est peu probable à court terme. 

 
 

1 Source : Bloomberg. Données au 29 décembre 2023.
2 Source : Bloomberg. Données au 29 décembre 2023. Les obligations d’entreprises émergentes sont représentées par l’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified.
3 Source : Indices Bloomberg : indices U.S. Corporate et European Aggregate Corporate. Données au 29 décembre 2023.
4 Source : J.P. Morgan et indice Bloomberg US Corporate High Yield. Données au 29 décembre 2023.
5 Source : Bloomberg et indice Refinitiv Global Convertibles Focus. Données au 29 décembre 2023.
6 Source : Bloomberg. Données au 29 décembre 2023.

 
 

CONSIDÉRATIONS SUR LES RISQUES

La diversification ne garantit ni un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en baisse.

Il ne peut être garanti qu’un portefeuille atteindra son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont soumis au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur des titres détenus par le portefeuille diminue et que la valeur des actions du portefeuille soit donc inférieure à celle que vous avez payée. Les valeurs de marché peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires,  terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les États. Il est difficile de prévoir le calendrier, la durée et les éventuels effets négatifs (par ex. liquidité du portefeuille) liés à de tels événements. Par conséquent, vous pouvez perdre de l’argent en investissant dans un portefeuille. Les titres obligataires sont soumis à la capacité d’un émetteur de rembourser le principal et les intérêts (risque de crédit), aux fluctuations des taux d’intérêt, à la solvabilité de l’émetteur et la liquidité générale du marché (risque de marché). Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, les prix des obligations pourraient baisser et entraîner des périodes de volatilité et des rachats plus importants. Dans un environnement de taux d’intérêt en baisse, le portefeuille peut générer des revenus moindres. Les titres à plus long terme peuvent être plus sensibles aux variations de taux d’intérêt. Certains titres du gouvernement américain achetés dans cette stratégie, tels que ceux émis par Fannie Mae et Freddie Mac, ne sont pas adossés pleinement à une garantie de l’État. Il est possible que ces émetteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour rembourser leurs obligations à l’avenir. Les emprunts bancaires publics sont soumis au risque de liquidité et aux risques de crédit des titres moins bien notés. Les titres à haut rendement (obligations spéculatives) sont des titres moins bien notés qui peuvent présenter un risque de crédit et de liquidité plus élevé. Les titres de créance souverains sont soumis au risque de défaillance. Les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs sont sensibles au risque de remboursement anticipé et présentent un risque de défaut plus élevé, et peuvent être difficiles à évaluer et difficiles à vendre (risque de liquidité). Ils sont également soumis aux risques de crédit, de marché et de taux d’intérêt. Le marché des changes est très volatil. Les prix sur ces marchés sont influencés, entre autres, par l’évolution de l’offre et de la demande d’une devise particulière, les échanges commerciaux, les programmes et les politiques budgétaires, financières et de contrôle des changes ou des devises nationales ou étrangères, et les variations des taux d’intérêt domestiques et étrangers. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques particuliers, notamment les risques de change, politiques, et économiques. Les risques associés aux investissements dans les pays émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, de valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides et soumis à restrictions peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). En raison de la possibilité que les remboursements anticipés modifient les flux de trésorerie des obligations hypothécaires collatéralisées — (CMO), il est impossible de déterminer à l’avance leur date d’échéance finale ou leur durée de vie moyenne. En outre, si le collatéral des CMO ou les garanties de tiers sont insuffisants pour effectuer les paiements, le portefeuille pourrait subir une perte.

 
 
 
The Broad Markets Fixed Income team unites the expertise of single-sector research and trading teams across the Morgan Stanley Investment Management fixed income platform to identify what they believe are the best opportunities in fixed income.
 
 
 
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DÉFINITIONS

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DÉFINITIONS DES INDICES

Les indices présentés dans ce rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement spécifique, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coût d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

Bloomberg® et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées, et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affilié à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ou ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprise « investment grade » en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « investment grade ».

L’indice Bloomberg US Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises à haut rendement libellées en USD, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie high yield si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg US Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprise IG à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg US Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est construit en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques suivant le programme, le coupon et le millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) est une mesure qui examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro vs USD— Performance totale de l’euro par rapport au dollar US.

Emprunts d’État allemands à 10 ans— Indice Germany Benchmark 10— Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans — Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans— Indice U.S. Benchmark 10— Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à répliquer la performance en euro et en livre sterling de la dette d’entreprise non IG (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

L’indice ICE BofAML US Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML US Mortgage Master) réplique la performance des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché domestique américain.

L’indice ICE BofAML US High Yield Master II Constrained (ICE BofAML US High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations domestiques et yankee à haut rendement, y compris les obligations à paiement différé ou en cash. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et une note de crédit inférieure à BBB- /Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, sur la base des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans —Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprise libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique la performance des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable qui inclut uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exclusion de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable qui inclut uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exclusion de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique le rendement total des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. À l’instar de l’indice EMBI+, l’indice EMBI Global comprend des obligations « Brady » libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprise émergentes libellées en dollar américain représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/Afrique.

JPY vs. USD — Rendement total en yen japonais par rapport au dollar US.

L’indice Markit ITraxx Europe est un indice équipondéré de 125 credit default swaps sur des entreprises européennes investment grade, répartis en 4 sous-indices : Financiers (senior et subordonné), non financiers et HiVol.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exclusion du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI actions monde) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés boursiers mondiaux. Le terme "« flottant »" représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés d’actions publics par les investisseurs. La performance de l’indice est cotée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents (ME).

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés (PD).

L’Indice des directeurs d’achat (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’Indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller US National Home Price NSA cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington.

L’indice S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et publiquement disponible pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols 10 ans — Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice  Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged  est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans — U.K. Benchmark 10-Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont basés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances données pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. Généralement, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de la taille de l’émission et du coupon.

L’indice US Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

Le Volatility Index (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés gérés séparément peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette stratégie peuvent détenir des titres qui ne suivent pas nécessairement la performance d’un indice particulier. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, les risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. Un niveau d’investissement minimum est requis. Vous trouverez des informations importantes sur les gestionnaires financiers dans la partie 2 du formulaire ADV.

Les opinions et les points de vue et/ou les analyses exprimés sont ceux de l’auteur ou de l’équipe de gestion à la date de publication : ils peuvent être modifiés à tout instant au gré de l’évolution des conditions de marché ou de la conjoncture économique et ne pas se concrétiser. En outre, les opinions ne seront pas mises à jour ou corrigées dans le but de refléter les informations publiées a posteriori, des situations existantes ou des changements se produisant après la date de publication. Les opinions exprimées ne reflètent pas les opinions de tous les gérants de portefeuille de Morgan Stanley Investment Management (MSIM) et ses filiales et sociétés affiliées (collectivement désignées par « la Société »). Elles peuvent ne pas être prises en compte dans toutes les stratégies et les produits proposés par la société.

Les prévisions et/ou estimations fournies dans le présent document sont susceptibles de changer et pourraient ne pas se matérialiser. Les informations concernant les performances attendues et les perspectives de marché sont basées sur la recherche, l’analyse et les opinions des auteurs ou de l’équipe de gestion. Ces conclusions sont de nature spéculative, peuvent ne pas se concrétiser et ne visent pas à prédire la performance future d’une stratégie ou d’un produit proposé par la Société. Les résultats futurs peuvent considérablement varier en fonction de facteurs tels que l’évolution des marchés des valeurs mobilières ou des marchés financiers ou des conditions économiques générales.

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En dehors de l’UE, les documents de MSIM sont publiés par Morgan Stanley Investment Management Limited (MSIM Ltd), une société agréée et réglementée par la Financial Conduct Authority. Enregistrée en Angleterre. Numéro d’enregistrement : 1981121. Siège social : 25 Cabot Square, Canary Wharf, London E14 4QA.

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Japon :
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