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Global Fixed Income Bulletin
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avril 10, 2024

Nous vous croyons sur parole

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avril 10, 2024

Nous vous croyons sur parole


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avril 10, 2024

 
 

Les rendements ont légèrement baissé sur les marchés développés au cours du mois. Apparemment, le marché semble croire la Fed sur parole quand elle déclare être en mesure d’abaisser les taux à trois reprises cette année, avec un taux terminal probablement proche de 3,25 %. La Banque du Japon a abandonné son dispositif de contrôle de la courbe des taux et a augmenté son taux directeur, en territoire positif pour la première fois depuis près de 17 ans. Les banques centrales des pays émergents ont continué à réduire leurs taux, mais le rythme des assouplissements est quelque peu remis en question, ce qui a entraîné des réactions nuancées de la part des rendements à long terme. Le dollar américain s'est apprécié au cours du mois, avec un gain de 0,4 % par rapport à un pannel de grandes devises. Les actifs risqués se sont également redressés et les spreads de crédit des obligations « investment grade » se sont resserrés aux États-Unis et dans la zone euro. Les spreads des obligations high yield se sont resserrés aux États-Unis, alors que ceux en zone euro se sont élargis sous l’effet des risques inhérents à certains émetteurs. Les spreads des MBS émis par des agences fédérales américaines et ceux des crédits titrisés se sont encore resserrés.

 
 
GRAPHIQUE 1
 
Performance des actifs depuis le début de l’année
 

Remarque : Performances libellées en dollars américains. Source : Bloomberg. Données au 28 mars 2024. Les performances des indices sont fournies à titre indicatif uniquement et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Voir la définition des indices ci-dessous.

 
 
GRAPHIQUE 2
 
Variations mensuelles des devises par rapport au dollar américain
 

Remarque : une variation positive indique une appréciation de la devise par rapport au dollar américain. Source : Bloomberg. Données au  28 mars 2024. 

 
GRAPHIQUE 3
 
Principales variations mensuelles des rendements à 10 ans et des spreads
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données au  28 mars 2024.

 
 

Perspectives des marchés obligataires
Les rendements obligataires semblent désormais évoluer dans une fourchette qui s’élargit. Après une forte hausse en janvier/février, le mois de mars à été plus calme du moins dans les pays développés. Les rendements ont nettement augmenté depuis fin 2023 car les prévisions de baisse des taux ont sensiblement diminué. Les obligations sont certes beaucoup plus attractives qu'elles ne l'étaient début janvier mais le mois de mars n’a réservé que peu de surprises. La croissance économique semble un peu plus dynamique en Europe et en Chine, même s’il est prématuré de tabler sur un rebond vigoureux. L’inflation ralentit encore en Europe tandis que l’économie américaine continue à défier les plus sceptiques qui pensaient que le niveau élevé des taux d’intérêt allait la freiner. Concrètement, la plupart des données historiques tendent à montrer que l’économie reprend des couleurs, avec une expansion des secteurs de l’industrie manufacturière et des services. La croissance du PIB devrait également dépasser les 2 % au premier trimestre après un bond de 4 % au second semestre 2023 et le deuxième trimestre semble démarrer sur le même rythme.

En revanche certains indicateurs ne sont plus nettement désinflationnistes en particulier l’indice ISM Pices Paid, qui a surpris à la hausse en mars tandis que les prix du pétrole sont repartis de l’avant. Sans être excessivement inquiétante, la combinaison d’une croissance qui accélère et d’une stagnation ou d’un ralentissement brutal de la désinflation pourrait empêcher la Fed de réduire ses taux trois fois cette année. La banque centrale américaine n’a eu de cesse de répéter la nécessité d’être prudent avant de crier victoire contre l’inflation.

Selon nous, il est même de plus en plus légitime de s’interroger sur la nécessité d’une baisse des taux aux États-Unis. Oui, l’inflation diminue, mais dans quelle proportion et à quelle vitesse ? Oui, le marché du travail se normalise, mais il lui reste encore du chemin à parcourir. Oui, la croissance des salaires semble ralentir, mais il est difficile d’être catégorique sur son évolution. L’économie réelle semble se porter à merveille : les bénéfices des entreprises sont élevés, la croissance nominale du PIB est soutenue, l’indice ISM manufacturier dépasse le seuil des 50, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux douze derniers mois, et le secteur des services reste florissant. On pourrait même se demander pourquoi la Fed envisage de réduire ses taux d’intérêt.

La situation semble meilleure en dehors des États-Unis, mais c’est toujours la Fed qui donne le « la ». Au cours des prochains mois, les marchés devront donc surveiller la marge de manœuvre dont disposent les banques centrales du monde entier dans le cadre leur cycle de baisse des taux. Malgré ces nouvelles craintes quant à l’orientation de l’économie américaine, la Fed va probablement réduire ses taux cette année, au moins deux fois, tout comme la BCE. Les obligations à échéance courte semblent donc attractives, même en cas de surperformance de l’économie américaine et/ou mondiale. A l’inverse, les obligations à plus longue échéance semblent moins intéressantes. En effet, la plupart des courbes de taux restent inversées, des réductions significatives des taux sont anticipées d’ici la fin 2026 et, même si les taux directeurs sont abaissés, l’ampleur de ces réductions ne sera probablement pas suffisante pour entraîner dans son sillage les rendements des obligations à long terme. Cela étant dit, les taux directeurs sont à la fois élevés et restrictifs et finiront par baisser avec le temps, et les rendements réels à long terme sont élevés par rapport à leurs niveaux historiques. Il est donc également difficile d’anticiper une forte baisse des titres à long terme. Parallèlement, les obligations à court terme dans l’ensemble des pays développés vont probablement évoluer dans une fourchette étroite dans les prochains mois.

Sur les marchés du crédit, la dynamique se poursuit. A part sur le segment des obligations high yield en euro qui a souffert de la situation de certains émetteurs qui ont provoqué un élargissement des spreads, les spreads continuent à se resserrer et les fondamentaux demeurent solides. Les résultats des entreprises ont bénéficié d’une accélération de la croissance et du maintien de leur pouvoir de fixation des prix, tandis que le changement de cap et l’assouplissement à venir des politiques des banques centrales offrent un rempart solide contre une détérioration des risques économiques. Cela dit, les spreads des obligations américaines « investment grade » sont historiquement bas et sont signes de valorisations élevées. Bien que cela ne soit pas le signe d’une sous-performance imminente, la hausse est limitée (en termes de spreads), en particulier pour les titres de qualité supérieure. Les titres subordonnés des émetteurs financiers conservent un meilleur potentiel de valorisation, même si leur surperformance récente nous a conduits à prendre des bénéfices de manière sélective. Cependant, après la hausse des rendements des emprunts d’État, le rendement global des titres « investment grade » reste attractif dans une logique de performance totale à moyen terme et devrait dépasser celui des liquidités. Les spreads des obligations « investment grade » en euros n’ont pas suivi le rythme de ceux des titres en dollars, en particulier ceux des émetteurs financiers, que nous privilégions. Les obligations à haut rendement restent également recherchées et, malgré des spreads historiquement serrés, les rendements globaux sont élevés.  C’est le niveau « élevé » de ce rendement global, bien supérieur à celui des liquidités, qui attire les acheteurs. En dépit de ces spreads resserrés, le high yield devrait continuer à bien se comporter grâce à la solidité de l’environnement macroéconomique. Comme d’habitude, le risque de récession reste le plus présent, mais il ne devrait pas se matérialiser lors des 12 prochains mois compte tenu de la dynamique des statistiques et de l’assouplissement probable des politiques. Les données préliminaires confortent également la perspective de taux de défaut durablement faibles. En résumé, le crédit semble intéressant, mais il s’agit avant tout d’une stratégie de portage plutôt que d’une histoire de gains en capital.

Le mois de mars a été difficile pour les marchés obligataires en devises locales des pays émergents, mais ils devraient continuer à surperformer leurs homologues des pays développés jusqu’à la fin de l’année. La tendance à la baisse des taux des banques centrales des pays émergents devrait se poursuivre, mais à un rythme moins soutenu. A noter que la Banque centrale du Mexique a procédé à sa première baisse de taux en mars sur fond de recul de l’inflation et de taux réels très élevés, et d’autres baisses devraient intervenir dans les mois à venir. L’inflation reste bien maîtrisée, mais les inquiétudes suscitées par un ralentissement de la baisse de l’inflation et par un cycle de réduction des taux moins marqué que prévu dans les pays développés devraient inciter les banques centrales des pays émergents à faire preuve de prudence et à ne pas trop devancer la Fed. Les inquiétudes concernant le « retard » pris par la Fed ont entraîné une hausse des rendements sur les marchés émergents en devises locales, mais la dette locale émergente nous semble toujours attractive. Nous avons une préférence pour les marchés obligataires d’Amérique latine, où les banques centrales sont parvenues à baisser leurs taux et devraient continuer sur cette voie.

Compte tenu de l’incertitude suscitée par la solidité de la conjoncture économique mondiale et des probables réactions des banques centrales à ces données, nous continuons de privilégier en termes d’obligations le crédit titrisé à échéance courte, tels que les titres adossés à des prêts immobiliers résidentiels (RMBS), les titres adossés à des actifs (ABS) et certains titres adossés à des crédits immobiliers commerciaux (CMBS) qui offrent des rendements plus élevés assortis de garanties solides. La vigueur du marché du travail américain et l’augmentation des revenus réels devraient permettre aux ménages de conserver une situation financière solide, mais peut-être dans de moindres proportions qu’il y a 18 mois. Le segment de crédit titrisé que nous privilégions reste celui des RMBS non émis par des agences, malgré les difficultés d’accès à la propriété. De manière surprenante, le marché immobilier américain semble avoir atteint un plus bas, avec une légère remontée des prix. En revanche, le segment des titres adossés à des prêts immobiliers commerciaux (CMBS) axés sur les bureaux reste en mauvaise posture. Malgré leurs bonnes performances récentes, les MBS des agences américaines ont encore un potentiel de valorisation par rapport au crédit « investment grade », du moins pour ceux offrant des coupons élevés, et devraient surperformer les bons du Trésor américain.

Sur le front des devises, les perspectives du dollar semblent incertaines. Sa valorisation est élevée, mais les performances économiques des États-Unis sont avérées. Tant que les autres économies n’auront pas rattrapé leur retard, il est peu probable que le dollar baisse, sauf pour des raisons exceptionnelles. Nous ne sommes donc pas convaincus qu’il soit judicieux de sous-pondérer nettement le dollar, mais à l’inverse, nous ne sommes pas non plus convaincus qu’il faille le surpondérer. Nous continuons à penser que certaines devises des pays émergents offrent de meilleures opportunités par rapport à un panier constitué du dollar et de devises européennes et asiatiques.

Taux et devises des marchés développés

Analyse mensuelle :
Les taux d’intérêt ont baissé dans les pays développés en mars et les courbes de taux se sont aplaties via la partie longue (« bull-flattening »). Les obligations à plus longue échéance se sont redressées, à la faveur d’une compression des primes de terme et de déclarations plus conciliantes des banques centrales. Les rendements des titres à plus court terme ont bénéficié de la perspective accrue d’une baisse des taux directeurs cette année. En zone euro, de plus en plus de membres du Conseil des gouverneurs commencent à faire allusion à une réduction des taux en juin, même si l’activité économique - en particulier dans les pays de la périphérie - reste robuste et que les données d’inflation depuis le début de l’année restent un peu plus fortes que prévu. Aux États-Unis, le résumé des projections économiques de la Fed, publié lors de la réunion du FOMC de mars, a montré que la plupart des membres s’attendent toujours à trois baisses de 25 points de base (pb) en 2024, malgré la persistance de l’inflation des prix à la consommation et à la production. En outre, une seule baisse a été supprimée en 2025, tandis que les projections relatives au taux directeur à long terme n’ont guère été modifiées. Sur le marché des changes, l’indice du dollar américain a clôturé le mois de mars en hausse, en dépit de sa dépréciation lors de la première semaine du mois. Le franc suisse s’est fortement déprécié après la baisse inattendue des taux par la BNS, et la couronne suédoise a aussi souffert, la Riksbank ayant indiqué qu’elle réduirait ses taux en milieu d’année. Le yen japonais a encore perdu du terrain, même si la Banque du Japon a relevé ses taux pour la première fois en 17 ans et a mis fin au contrôle de la courbe des taux. Les responsables de la BoJ ont en effet indiqué que la politique resterait accommodante pendant encore un certain temps.1

Perspectives :
Bien que les banques centrales aient annoncé un assouplissement des taux dès cette année, le timing exact des premières baisses est moins important que le rythme et l’ampleur de l’ensemble du cycle de réduction. Les signes de pressions persistantes sur les prix et la bonne santé de l’économie suggèrent que le cycle de réduction pourrait être de faible ampleur. Pourtant, les banques centrales se sont récemment dites favorables à un assouplissement des politiques monétaires, en particulier la Fed, qui met l’accent sur son double mandat et sur le caractère binaire des risques. Nous continuons à légèrement sous-pondérer la duration sur les titres en euro, car les valorisations sont élevées, le momentum baissier et le portage modeste. Aux États-Unis, les points morts d’inflation semblent également attractifs. Selon les anticipations, la lente convergence de l’inflation vers l’objectif de la Fed voire même la probabilité d’une inflation structurellement plus élevée - après le plus grand choc inflationniste de ces 30 dernières années - ne posent pas de risque majeur.  

Taux et devises des marchés émergents

Analyse mensuelle :
Les performances de la dette émergente ont été mitigées en février. Le segment des émissions libellées en devises fortes a poursuivi son rebond, avec un resserrement des spreads des obligations souveraines et de la dette d’entreprise. La Fed a laissé ses taux inchangés lors de sa réunion de mars, mais le marché estime que la réunion de juin marquera le début du cycle de réduction des taux. L’appréciation du dollar américain pendant la majeure partie du mois a exercé des pressions sur les devises de nombreux pays émergents. Les banques centrales des pays émergents ont encore abaissé leurs taux en mars, notamment en Colombie et au Mexique, mais certaines restent prudentes et préfèrent temporiser jusqu’à ce que le cycle d’assouplissement débute dans les pays développés. L’Égypte a obtenu un financement supplémentaire du FMI après l’annonce par la banque centrale d’une hausse de 60 pb du taux d’intérêt et d’une dévaluation de la monnaie. Le pays a également conclu un accord d’investissement avec les Émirats arabes unis. Ces annonces se sont révélées favorables aux actifs égyptiens. La classe d’actifs continue à décollecter. Les fonds en devises locales souffrent plus que les fonds en devises fortes en raison de la dépréciation globale des monnaies des pays émergents au premier trimestre 2024.2

Perspectives :
Les valorisations de la dette des pays émergents restent attractives, les actifs sont relativement bon marché et le cycle de réduction des taux de la Fed débutera prochainement. Lorsque les baisses de taux débuteront dans les pays développés, l’environnement macroéconomique confortera les banques centrales des pays émergents dans leur démarche d’assouplissement. C’est pourquoi les taux locaux restent attractifs. Le crédit émergent est globalement surévalué et les spreads de crédit sont resserrés, mais il subsiste des opportunités intéressantes en dehors de l’indice de référence. Les réformes et le changement de cap spectaculaire des politiques intervenus lors des deux premiers mois de l’année 2024 ont fait émerger de nouvelles opportunités d’investissement prometteuses. Les anticipations en matière de croissance, les taux d’inflation et les politiques menées différent grandement d’une région à l’autre et d’un pays à l’autre dans l’univers émergent. La sélection des pays reste donc cruciale pour identifier des poches de valeur, d’autant que les marchés mondiaux ont les yeux rivés sur la prochaine décision de la Fed américaine.

Obligations d’entreprises

Analyse mensuelle :
En mars, les obligations « investment grade » en euro ont surperformé leurs homologues américaines, avec un resserrement global des spreads. Cette tendance s’explique par la poursuite des tendances initiées en février , à savoir la demande soutenue pour les instruments obligataires et la conviction persistante que les entreprises finiront par profiter d’un « atterrissage en douceur ».  Au cours du mois, le sentiment du marché a été alimenté par plusieurs facteurs : Tout d’abord, les marchés actions ont rebondi grâce à des données économiques supérieures aux attentes et à l’impact prometteur de l’IA sur la croissance et la productivité. Deuxièmement, aucune escalade géopolitique n’a été observée et la situation au Moyen-Orient et en mer Rouge est considérée comme purement régionale et non systémique. Troisièmement, les résultats des entreprises au quatrième trimestre se sont avérés positifs pour le crédit, avec la confirmation que les entreprises ne subissaient que des tensions limitées dans leurs activités. L’activité de fusions-acquisitions s’est concentrée dans les secteurs ayant bénéficié de la Covid et des perturbations de l’offre, comme l’énergie, la pharmacie, la santé et la technologie. Dans la plupart des cas, la structure de ces opérations n’a pas vocation à augmenter sensiblement l’effet de levier, ce qui est un signe positif pour les détenteurs d’obligations. Enfin, le risque spécifique des entreprises a augmenté en Europe, créant une certaine volatilité sur des émetteurs individuels, mais avec un impact limité sur le sentiment des intervenants de marché.3

Le mars de mars s’est révélé favorable aux marchés américain et mondial des obligations high yield, dans le sillage des bénéfices relativement positifs des entreprises et du maintien des projections de trois baisses de taux par la Fed en 2024. Les conditions techniques sur le segment high yield se sont quelque peu détériorées en mars. Les flux d’investissement de la clientèle des particuliers ont été à peu près neutres, tandis que les émissions nettes ont été dérisoires, l’essentiel de l’activité sur les marchés de capitaux étant consacré à des refinancements. Enfin, les défauts des émetteurs d’obligations high yield et de prêts à effet de levier ont diminué en mars, après un mois de février défavorable.4

Les obligations convertibles mondiales se sont inscrites en forte hausse en mars, soutenues par le maintien des projections de trois baisses de taux par la Fed en 2024. Cette dernière a toutefois revu à la hausse ses prévisions d’inflation sous-jacente et de croissance réelle l’ensemble de l’année. La classe d’actifs a sous-performé les actions mondiales au cours du mois, mais a surperformé les obligations mondiales. La dynamique soutenue du marché primaire lors de la seconde moitié de février s’est poursuivie au cours des deux premières semaines de mars. Au total, 10,8 milliards de dollars de nouvelles émissions convertibles ont été émis au cours du mois, dont une grande majorité aux États-Unis.5

Perspectives :
Notre scénario central reste optimiste vis-à-vis du crédit, en raison de l’« atterrissage en douceur » anticipé de l’économie, des stratégies peu risquées des entreprises, d’une politique budgétaire accommodante  et d’une dynamique positive. Compte tenu des spreads actuels, le marché nous semble correctement valorisé et le portage offre une opportunité de performance intéressante. Toutefois, étant donné les incertitudes entourant l’évolution des fondamentaux à moyen terme, nous ne pensons pas que les spreads se resserreront autant que prévu.

Nos perspectives à l’égard du marché high yield sont assez prudentes en ce début de deuxième trimestre. Le marché des titres high yield est confronté à plusieurs incertitudes et à des sources potentielles de volatilité : la trajectoire future de la politique monétaire, la politique budgétaire et la réglementation aux États-Unis, le marché du travail et la situation financière des ménages et, enfin, la croissance économique et les fondamentaux des émetteurs privés high yield. Face à ces incertitudes, le segment high yield affiche des rendements encore historiquement attractifs et un spread moyen proche de ses plus bas cycliques. Une analyse plus détaillée des valorisations témoigne d’un marché quasiment à deux vitesse, marqué par une dispersion élevée et des opportunités constantes tant au niveau du secteur que des titres individuels.

En ce début de deuxième trimestre, nous restons optimistes à l’égard du marché mondial des obligations convertibles. Les obligations convertibles mondiales offrent actuellement leur profil équilibré traditionnel, caractérisé par un bon potentiel de participation à la hausse des actions et sa capacité à réduire le risque baissier des obligations. Les émissions nouvelles ont été dynamiques au premier trimestre et nous pensons qu’elles vont encore augmenter en 2024. Les entreprises cherchent en effet à refinancer les obligations convertibles existantes ainsi que la dette traditionnelle sur le marché des convertibles en raison du niveau relativement élevé des taux d’intérêt. Un profil de performance asymétrique plus traditionnel conjugué à l’augmentation attendue des nouvelles émissions nous rendent optimistes quant aux perspectives des obligations convertibles mondiales en 2024.

Produits titrisés

Analyse mensuelle :
Les spreads des MBS d’agences à taux de coupon se sont resserrés de 17 pb en mars pour atteindre 139 pb au-dessus des bons du Trésor américain de duration comparable. Les spreads des MBS d’agences font du surplace depuis le début 2024. Les spreads des actifs titrisés se sont encore resserrés en mars. Comme cette tendance se poursuit depuis plusieurs mois, nous pensons que les spreads du crédit titrisé se stabiliseront à leurs niveaux actuels en avril, car ils se rapprochent des spreads des MBS d’agences. La demande reste globalement dynamique, mais un nouveau resserrement des spreads par rapport aux niveaux actuels nous semble peu plausible.6

Perspectives :
Les segments du crédit titrisé ont été parmi les plus performants en 2024, mais cette performance devrait se normaliser dans les mois à venir. Nous pensons également que les taux resteront probablement dans la fourchette cible pendant une bonne partie de l’année 2024 et que les performances résulteront principalement du portage des flux de trésorerie au cours des prochains mois. Nous continuons à penser que les niveaux actuels des taux d’intérêt demeurent éprouvants pour de nombreux emprunteurs et vont continuer de pénaliser les bilans des ménages, ce qui engendrera des tensions sur certains ABS du secteur de la consommation, notamment ceux impliquant des emprunteurs à faibles revenus.  Les taux de financement actuels sont également problématiques pour l’immobilier commercial et certains secteurs pourraient connaître une baisse de leurs revenus d’exploitation en 2024. Le crédit hypothécaire résidentiel demeure notre secteur de prédilection à l’heure actuelle et c’est le seul secteur où nous n’hésitons pas à investir dans l’ensemble du spectre du crédit, tandis que nous restons plus prudents vis-à-vis des ABS et des CMBS moins bien notés. Nous maintenons une opinion neutre sur les valorisations des titres adossés à des créances hypothécaires d’agences qui sont plus élevées qu’en 2023 mais restent bon marché dans une perspective historique à plus long terme. Malgré leur resserrement en mars, les spreads des MBS restent intéressants par rapport à ceux des obligations d’entreprises « investment grade » et par rapport aux spreads historiques des MBS d’agences. Toutefois, nous pensons qu’un nouveau resserrement n’est probablement pas envisageable à court terme. 

 
 

1Source : Bloomberg. Données au 28 mars 2024.
2Source : Bloomberg. Données au 28 mars 2024. Les obligations d’entreprises émergentes sont représentées par l’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified.
3Source : Indices Bloomberg : indices U.S. Corporate et European Aggregate Corporate. Données au 28 mars 2024.
4Source : J.P. Morgan et indice Bloomberg US Corporate High Yield. Données au 28 mars 2024.
5Source : Bloomberg et indice Refinitiv Global Convertibles Focus. Données au 28 mars 2024.
6Source : Bloomberg. Données au 28 mars 2024.

 
 

CONSIDÉRATIONS SUR LES RISQUES

La diversification ne garantit ni un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en baisse.

Il ne peut être garanti qu’un portefeuille atteindra son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont soumis au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur des titres détenus par le portefeuille diminue et que la valeur des actions du portefeuille soit donc inférieure à celle que vous avez payée. Les valeurs de marché peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires, terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les États. Il est difficile de prévoir le calendrier, la durée et les éventuelles conséquences négatives (par ex. liquidité du portefeuille) liées à de tels événements. Par conséquent, vous pouvez perdre de l’argent en investissant dans un portefeuille. Les titres obligataires sont soumis à la capacité d’un émetteur à rembourser le principal et les intérêts (risque de crédit), aux fluctuations des taux d’intérêt, à la solvabilité de l’émetteur et la liquidité générale du marché (risque de marché). Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt les prix des obligations pourraient baisser et entraîner des périodes de volatilité et des rachats plus importants. Dans un environnement de taux d’intérêt en baisse le portefeuille peut générer des revenus moindres. Les titres à plus long terme peuvent être plus sensibles aux variations de taux d’intérêt. Certains titres du gouvernement américain achetés dans cette stratégie tels que ceux émis par Fannie Mae et Freddie Mac, ne sont pas adossés pleinement à une garantie de l’État. Il est possible que ces émetteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour rembourser leurs obligations à l’avenir. Les emprunts bancaires publics sont soumis au risque de liquidité et aux risques de crédit des titres moins bien notés. Les titres à haut rendement (obligations spéculatives) sont des titres moins bien notés qui peuvent présenter un risque de crédit et de liquidité plus élevé. Les titres de créance souverains sont soumis au risque de défaillance. Les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs sont sensibles au risque de remboursement anticipé, présentent un risque de défaut plus élevé et peuvent être difficiles à évaluer et difficiles à vendre (risque de liquidité). Ils sont également soumis aux risques de crédit, de marché et de taux d’intérêt. Le marché des changes est très volatil. Les prix sur ces marchés sont influencés, entre autres, par l’évolution de l’offre et de la demande d’une devise particulière, les échanges commerciaux, les programmes et les politiques budgétaires, financières et de contrôle des changes ou des devises nationales ou étrangères, et les variations des taux d’intérêt domestiques et étrangers. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques particuliers, notamment des risques de change, politiques, et économiques. Les risques associés aux investissements dans les pays émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, de valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides et soumis à restrictions peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). En raison de la possibilité que les remboursements anticipés modifient les flux de trésorerie des obligations hypothécaires collatéralisées (CMO), il est impossible de déterminer à l’avance leur date d’échéance finale ou leur durée de vie moyenne. En outre, si la garantie des CMO ou les garanties de tiers est/sont insuffisante(s) pour effectuer les paiements, le portefeuille pourrait subir une perte.

 
 
 
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Fonds à la une
 
 
 
 
 

DÉFINITIONS

Points de base :1 point de base = 0,01 %.

DÉFINITIONS DES INDICES

Les indices présentés dans le présent rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement en particulier, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coûts d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

Bloomberg® et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affiliée à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ou ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprises « investment grade » libellées en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « investment grade ».

L’indice Bloomberg US Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises high yield libellées en dollars américains, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie des titres high yield si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg US Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprises « investment grade » à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg US Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est élaboré en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques en fonction du programme, du coupon et du millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro par rapport à USD – Performance totale de l’euro par rapport au dollar américain.

Emprunts d’État allemands à 10 ans – Indice Germany Benchmark 10-Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans – Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans – Indice U.S. Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à suivre la performance en euro et en livre sterling de la dette d’entreprise hors « investment grade » (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

L’indice ICE BofAML US Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML US Mortgage Master) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché national américain.

L’indice ICE BofAML US High Yield Master II Constrained (ICE BofAML US High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations nationales et Yankee high yield, y compris les obligations à paiement différé ou en nature. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et sont assortis d’une note de crédit inférieure à BBB- /Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, en fonction des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans – Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprises libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique la performance totale des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. À l’instar de l’indice EMBI+, l’indice EMBI Global comprend des obligations « Brady » libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprises émergentes libellées en dollars américains représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/l’Afrique.

JPY par rapport à USD – Performance totale en yen japonais par rapport au dollar américain.

L’indice Markit ITraxx Europe est un indice équipondéré de 125 credit default swaps sur des entreprises européennes « investment grade », répartis en 4 sous-indices : Financiers (de premier rang et subordonné), non financiers et HiVol.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exception du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI actions monde) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés boursiers mondiaux. Le terme "« flottant »" représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés d’actions publics par les investisseurs. La performance de l’indice est libellée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents.

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés.

L’Indice des directeurs d’achat (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’Indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller US National Home Price NSA cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington, D.C.

L’indice S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et accessible au public pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols 10 ans – Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice  Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged  est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans – U.K. Benchmark 10-Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont fondés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances donnée pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. En général, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de l'ampleur de l’émission et du coupon.

L’indice US Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

L’indice Volatility Index (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés gérés séparément peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette stratégie peuvent détenir des titres qui ne suivent pas nécessairement la performance d’un indice donné. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, les risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. Un niveau d’investissement minimum est requis. Vous trouverez des informations importantes sur les gestionnaires financiers dans la partie 2 du formulaire ADV.

Les opinions et les points de vue et/ou les analyses exprimés sont ceux de l’auteur ou de l’équipe de gestion à la date de publication : ils peuvent être modifiés à tout instant au gré de l’évolution des conditions de marché ou de la conjoncture économique et ne pas se concrétiser. En outre, les opinions ne seront pas mises à jour ou corrigées dans le but de refléter les informations publiées a posteriori, des situations existantes ou des changements se produisant après la date de publication. Les opinions exprimées ne reflètent pas les opinions de tous les gérants de portefeuille de Morgan Stanley Investment Management (MSIM) et ses filiales et sociétés affiliées (collectivement désignées par « la Société »). Elles peuvent ne pas être prises en compte dans toutes les stratégies et tous les produits proposés par la Société.

Les prévisions et/ou estimations fournies dans le présent document sont susceptibles de changer et pourraient ne pas se matérialiser. Les informations concernant les performances attendues et les perspectives de marché sont basées sur la recherche, l’analyse et les opinions des auteurs ou de l’équipe de gestion. Ces conclusions sont de nature spéculative, peuvent ne pas se concrétiser et ne visent pas à prédire la performance future d’une stratégie ou d’un produit proposé par la Société. Les résultats futurs peuvent considérablement varier en fonction de facteurs tels que l’évolution des marchés des valeurs mobilières ou des marchés financiers ou des conditions économiques générales.

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Au sein de l’UE, les documents de MSIM et d’Eaton Vance sont publiés par MSIM Fund Management (Ireland) Limited (« FMIL »). FMIL est une société privée à responsabilité limitée par actions immatriculée en Irlande sous le numéro 616661 et réglementée par la Banque centrale d’Irlande. Son siège social est situé au 24-26 City Quay, Dublin 2, D02 NY 19, Irlande.

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ASIE-PACIFIQUE

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Japon :
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