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Global Fixed Income Bulletin
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mars 12, 2024

Il est temps de prendre une décision

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mars 12, 2024

Il est temps de prendre une décision


Global Fixed Income Bulletin

Il est temps de prendre une décision

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mars 12, 2024

 
 

Les rendements ont largement augmenté dans le monde entier en février, les acteurs du marché ayant révisé leurs attentes en matière de réduction des taux pour le reste de l’année et jusqu’en 2025. Le début du cycle de baisse des taux de la Fed a été repoussé au second semestre, et le rythme des baisses de taux des marchés émergents s’est ralenti. Le report des baisse de taux aux États-Unis a également profité au dollar, il s’est apprécié d’environ 1 % par rapport à plusieurs devises principales au cours du mois. En termes de spreads, ceux des obligations d’entreprises « investment grade » et « high yield » se sont resserrés, le spread de ces dernières surpassant celui des obligations « investment grade » (IG) et le spread des obligations « investment grade » de la zone euro surpassant celui des obligations « investment grade » des États-Unis. Les spreads des crédits titrisés ont continué à se resserrer, et les spreads des agences se sont légèrement élargis au cours du mois.

 
 
GRAPHIQUE 1
 
Performance des actifs depuis le début de l’année
 

Remarque : Performances libellées en dollars américains. Source : Bloomberg. Données au 29 février 2024. Les performances des indices sont fournies à titre indicatif uniquement et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Voir la définition des indices ci-dessous.

 
 
GRAPHIQUE 2
 
Variations mensuelles des devises par rapport au dollar américain
 

Remarque : une variation positive indique une appréciation de la devise par rapport au dollar américain. Source : Bloomberg. Données au  29 février 2024. 

 
GRAPHIQUE 3
 
Principales variations mensuelles des rendements à 10 ans et des spreads
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données au 29 février 2024.

 
 

Perspectives des marchés obligataires

Le mois de février s’est inscrit dans la continuité du mois de janvier, avec une croissance et une inflation plus fortes que prévu et une révision à la baisse des attentes en concernant la réduction des taux d’intérêt. Étant donné que les prévisions de baisse de taux étaient omniprésentes au début de l’année et que les marchés étaient positionnés pour des baisses, une correction des rendements obligataires les plus élevés était presque certaine. La réévaluation spectaculaire des baisses de taux au cours du mois a été un phénomène mondial justifiant la hausse mondiale des rendements. Alors que la Fed prévoyait sept baisses de taux en 2024, les marchés n’en prévoient plus que trois, ce qui est conforme aux prévisions de la Fed pour 2023. Bien qu’il existe des différences évidentes entre les pays, l’analogie dans le comportement de l’inflation et de la rhétorique des banques centrales dans toutes les régions du monde est remarquable.

En effet, le flux de données de ces derniers mois, en particulier aux États-Unis, a remis en question la théorie de l’« atterrissage en douceur ». L’atterrissage en douceur attendu reposait sur l’idée d’une décélération de la croissance américaine dans la fourchette de 1 à 2 % et d’une inflation proche de l’objectif de 2 % fixé par la Fed. En réalité, la croissance économique s’est accélérée, les mesures sous-jacentes de l’inflation ont augmenté sur des périodes plus courtes, l’inflation de base (la mesure préférée de la Fed) a tendance à augmenter, les marchés du travail restent tendus, les loyers augmentent et, enfin, les conditions financières se sont considérablement assouplies. Il est facile de remettre en question la nécessité d’une baisse agressive des taux si ce scénario, qui justifie que le marché obligataire ait considérablement augmenté ses rendements  depuis le début de l’année, se poursuit. Bien qu’il s’agisse de risques légitimes qui doivent être surveillés, nous continuons à penser qu’un cycle modeste de réduction des taux commencera au cours de la période juin-juillet, mais ce point de vue dépend fortement des données, et la tendance des données n’est pas totalement claire.

Ces risques rendent les perspectives des rendements des obligations d’État quelque peu obscures, du moins à court terme. La baisse de l’inflation entraînera probablement des baisses de taux, mais une économie américaine ferme limiterait probablement ces baisses de taux, ce qui empêcherait les rendements du Trésor américain à 10 ans de tomber bien en dessous de 4 %. À l’heure actuelle, nous nous attendons à un cycle de réduction des taux plus modéré, plutôt qu’à un cycle agressif, comme cela avait été prévu au début de l’année. Comme au milieu des années 1990, il est fort possible que la Fed décide de réduire ses taux de 50 à 100 points de base (pb), puis fasse une pause pendant une longue période afin d’évaluer l’impact de ses actions. La baisse de l’inflation est actuellement la seule raison de réduire les taux, car le niveau de chômage suggérerait une pression à la hausse sur l’inflation et l’éventuelle nécessité de relever les taux, et non de les réduire.

La situation est similaire dans d’autres régions, les rendements de la zone euro étant également faibles par rapport aux taux à court terme, ce qui compromet leur attrait et souligne la nécessité de procéder à des baisses de taux significatives (75 points de base ou plus) cette année. Nous sommes donc réticents à faire preuve d’une trop grande agressivité sur le risque de taux d’intérêt à long terme. Dans une perspective à plus long terme, les obligations de haute qualité aux rendements actuels semblent assez intéressantes avec un rendement réel positif prospectif de plus de 2 %. Toutefois, l’inversion des courbes de rendement et les perspectives économiques confuses font de la duration une position difficile. Dans l’ensemble, la meilleure stratégie consiste selon nous à accroître le rendement sans prendre de risque excessif en matière de taux d’intérêt.

La bonne nouvelle, c’est que les banques centrales devront bientôt décider quand elles commenceront à réduire leurs taux. La réunion du FOMC de mars sera probablement déterminante pour comprendre la façon dont la Fed perçoit l’économie et les risques qu’elle présente. Si les données macroéconomiques s’affaiblissent au cours des prochains mois (conformément aux prévisions de la Fed), les réductions de taux devraient commencer en milieu d’année. Mais si les données ne faiblissent pas ou si, dans le cas de la Banque centrale européenne (BCE), l’inflation s’avère plus tenace que prévu, les baisses de taux pourraient être repoussées au troisième trimestre. Et puis, bien sûr, l’ampleur de la réduction des taux revêt une grande importance. À l’heure actuelle, une baisse modeste semble raisonnable.

Les marchés du crédit, quant à eux, se sont très bien comportés et continuent de surperformer. La croissance plus forte et le maintien du pouvoir de fixation des prix ont soutenu les résultats des entreprises, tandis que l’orientation des banques centrales vers une politique éventuellement plus souple constitue une protection importante contre les risques économiques baissiers. Les bons résultats des actions ont également été soutenus par des forces similaires. Cela dit, les spreads des obligations américaines « investment grade » se situent à des niveaux de valorisation historiquement élevés. Bien que cela ne soit pas le signe d’une sous-performance imminente, la hausse est limitée (en termes de spreads), en particulier pour les titres de qualité supérieure. La valeur reste meilleure dans les titres financiers subordonnés. Cependant, après la hausse des rendements des obligations d’État, le rendement global des titres « investment grade » reste attrayant en tant qu’investissement à rendement total à moyen terme et devrait dépasser les liquidités. Les spreads des obligations « investment grade » en euros ont été inférieurs à ceux des obligations en dollars, en particulier pour les valeurs financières, auxquelles nous accordons notre préférence. Les obligations high yield se trouvent dans une situation similaire à celle des obligations investment grade. Les rendements sont intéressants et les spreads sont un peu serrés, mais les obligations high yield devraient continuer à performer grâce à un environnement macroéconomique solide. Le risque de récession reste le plus important, mais il est peu probable qu’il se concrétise au cours des 12 prochains mois. Les données préliminaires sur les défaillances soutiennent également l’idée de taux de défaut toujours faibles, les défaillances éventuelles étant le résultat de risques idiosyncrasiques. En résumé, le crédit semble intéressant, mais il s’agit avant tout d’une stratégie de portage plutôt que d’une histoire de gains en capital.

Les banques centrales des pays émergents continuent de réduire leurs taux, mais à un rythme moins soutenu. Alors que l’inflation reste bien maîtrisée, les inquiétudes concernant un cycle de réduction des taux plus lent que prévu sur les marchés développés inciteront les banques centrales des pays émergents à se montrer prudentes et à ne pas trop devancer la Fed. Bien que les inquiétudes concernant le retard de la Fed aient entraîné une correction à la hausse des rendements des emprunts locaux des pays émergents, nous considérons toujours la dette locale des pays émergents comme intéressante, car l’assouplissement de la politique monétaire se poursuivra probablement en 2024.  Nous avons une préférence pour les marchés obligataires d’Amérique latine où les banques centrales sont parvenues à baisser leurs taux et devraient poursuivre sur cette voie si la Fed prévoit de le faire également cette année. Cependant les données américaines à venir doivent confirmer les perspectives d’assouplissement anticipées par les marchés financiers.

Compte tenu de l’incertitude qui règne quant à la véritable conjoncture économique mondiale et des probables réactions des banques centrales à ces données, nous continuons de privilégier en termes d’obligations le crédit titrisé à échéance courte, tels que les titres adossés à des créances hypothécaires résidentielles (RMBS), les titres adossés à des actifs (ABS) et certains titres adossés à des crédits hypothécaires commerciaux (CMBS) qui offrent des rendements plus élevés assortis de garanties solides. La vigueur du marché du travail américain et l’augmentation des revenus réels devraient maintenir les finances des ménages sur une belle trajectoire même si elle n’est pas aussi robuste qu’il y a 18 mois. Le segment de crédit titrisé que nous privilégions reste celui des prêts hypothécaires résidentiels non garantis par une agence, malgré les difficultés d’accès à la propriété. De manière surprenante, le marché immobilier américain semble avoir atteint un plus bas, avec une légère remontée des prix. Les prêts hypothécaires des agences américaines, malgré leurs excellentes performances au quatrième trimestre, semblent toujours plus intéressants que le crédit « investment grade », tout du moins en ce qui concerne les titres assortis de coupons élevés.

Sur les marchés des devises, les perspectives pour le dollar ne sont pas résolues. Sa valorisation est élevée, mais les performances économiques des États-Unis sont avérées. Tant que le reste du monde n’aura pas rattrapé son retard, il est peu probable que le dollar baisse, sauf dans des circonstances isolées. Nous ne sommes donc pas convaincus qu’il soit judicieux de sous-pondérer le dollar, mais à l’inverse, nous ne sommes pas non plus convaincus qu’il faille le surpondérer. Nous continuons de penser que les monnaies sélectives des pays émergents offrent de meilleures opportunités par rapport au dollar et aux monnaies européennes et asiatiques.

Taux et devises des marchés développés

Analyse mensuelle :
Les rendements des obligations d’État des marchés développés ont augmenté en février et les courbes de rendement se sont aplaties, les acteurs du marché ayant réévalué le rythme probable des réductions de taux des banques centrales cette année et l’année prochaine. Les données économiques sont restées solides et les décideurs politiques ont fait preuve de prudence quant au calendrier des réductions. Aux États-Unis, le rapport sur l’emploi de janvier a été suivi en milieu de mois d’un indice des prix à la consommation (IPC) montrant une forte augmentation des composantes des services. Les marchés monétaires évaluent désormais à 82 points de base les réductions opérées par le FOMC d’ici la fin de l’année 2024, soit environ la moitié de l’ampleur évaluée il y a un mois, et convergent presque avec le point médian (75 points de base) du Summary of Economic Projections. Dans la zone euro, les intervenants de la BCE ont souligné à plusieurs reprises que la banque n’est pas sûre de pouvoir commencer à assouplir sa politique dès maintenant, en insistant sur l’inflation toujours élevée et la vigueur de croissance des salaires. Les intervenants ont suggéré que les premières réductions de taux pourraient ne pas intervenir avant l’été. Environ 91 points de base de réductions sont maintenant prévus pour cette année – en baisse par rapport aux 160 points de base à la fin du mois de janvier – et même les membres les plus optimistes de la BCE font allusion à une réduction en juin au plus tôt. Sur le marché des changes, le dollar a continué à s’apprécier par rapport à ses pairs au cours du mois de février, bien qu’à un rythme plus lent que le mois précédent. Les gains ont été particulièrement prononcés contre le franc suisse, le yen japonais et les monnaies des antipodes. Nous continuons à privilégier les monnaies des marchés émergents à haut rendement qui sont soutenues par des fondamentaux solides, comme celles du Pérou, du Mexique et du Brésil.1

Perspectives :
À l’avenir, les marchés seront particulièrement sensibles à la solidité des données économiques, d’autant plus que les décideurs politiques ont insisté sur une approche dépendant des données. Aux États-Unis, la persistance des pressions inflationnistes, en particulier dans les services de base et les loyers, signifie que les décideurs politiques voudront être sûrs que l’inflation converge vers son objectif avant de procéder à des réductions. Dans la zone euro, les indicateurs salariaux les plus récents sont encourageants, même si la BCE a souligné qu’elle attendait plus de clarté sur la trajectoire de décélération. Les indices PMI de la zone euro, bien que toujours en contraction, suggèrent que le ralentissement de l’activité a atteint son point le plus bas. Dans ces conditions, nous restons légèrement sous-exposés à la duration, en particulier dans la zone euro. Les attentes des banques centrales nous semblent désormais plus raisonnables, mais les valorisations à plus long terme restent exigeantes, le portage est négatif et le sentiment s’avère médiocre.

Taux et devises des marchés émergents

Analyse mensuelle :
Les performances ont été mitigées pour la dette des marchés émergents au cours du mois de février. Le report du calendrier des réductions de taux a entraîné un affaiblissement de la monnaie des pays émergents depuis le début de l’année ; toutefois, les spreads des obligations des pays souverains et ceux des obligations d’entreprises se sont resserrés au cours du mois. Les agriculteurs indiens protestent pour que le gouvernement apporte son soutien à des prix planchers garantis pour les principales cultures. Le ministre indonésien de la défense, Prabowo Subianto, s’est associé au fils de l’actuel président Jokowi comme colistier et a remporté l’élection présidentielle de février. Les banques centrales des marchés émergents ont continué à réduire leurs taux, bien qu’à un rythme plus lent, seules la République tchèque et la Hongrie ayant réduit leurs taux au cours du mois. Les sorties de capitaux dans la classe d’actifs se sont poursuivies, mais les sorties de capitaux en devises fortes et locales ont ralenti d’un mois sur l’autre avec - 2,0 milliards de dollars et - 0,2 milliard de dollars de sorties de capitaux, respectivement.2

Perspectives :
L’environnement macroéconomique est favorable aux marchés émergents, mais l’un des principaux risques est que les taux américains restent plus longtemps élevés. Bien que la première baisse des taux de la Fed ait été retardée, l’inflation continue de baisser, ce qui laisse penser que le milieu de l’année représente un délai raisonnable. Les valorisations restent intéressantes et une fois que les marchés développés commenceront à réduire leurs taux, cela contribuera à instaurer un environnement favorable pour les marchés émergents qui poursuivront leur politique de réduction des taux. Bien que les actifs locaux se soient affaiblis depuis le début de l’année, les taux locaux restent intéressants. La différenciation entre les pays et les crédits reste essentielle, d’autant plus que la croissance, l’inflation et la politique varient dans l’univers des marchés émergents.

Obligations d’entreprises

Analyse mensuelle :
En février, les obligations « investment grade » de la zone euro ont surperformé celles des États-Unis, les spreads du marché du crédit s’étant largement resserrés, soutenus par une forte demande d’obligations et par la conviction persistante que « l’atterrissage en douceur » est la toile de fond économique la plus probable dans laquelle les entreprises évolueront. Au cours du mois, le sentiment du marché a été alimenté par plusieurs facteurs : Tout d’abord, les données sur l’inflation ont été supérieures aux attentes, ce qui a renforcé l’argument selon lequel le passage de 3 % à 2 % serait difficile et que les hausses de taux commenceraient probablement plus tard que les prévisions antérieures du marché. Toutefois, les marchés se sont concentrés sur le fait que le prochain mouvement serait plus faible et que les surprises économiques européennes suggéraient que les taux élevés n’avaient pas d’impact significatif sur l’économie. Deuxièmement, il n’y a pas eu de nouvelle escalade dans les tensions géopolitiques, les nouvelles concernant le Moyen-Orient et la mer Rouge étant considérées comme un événement régional et non systémique. Troisièmement, les rapports des entreprises au quatrième trimestre se sont avérés positifs pour le crédit, avec la confirmation que les entreprises ne subissaient qu’une tension limitée dans leurs activités, la majorité d’entre elles appliquant des stratégies à faible risque. Enfin, citons une technique favorable alimentée par de fortes entrées de capitaux dans le crédit « investment grade », ainsi que l’important pipeline de nouvelles émissions qui a répondu à la forte demande.3

Les marchés américain et mondial high yield ont connu deux premières semaines de février agitées, les rendements du Trésor américain ayant fait un bond en avant. Après que le rendement moyen du marché américain high yield a brièvement atteint 8 % au milieu du mois, la performance s’est rapidement améliorée grâce à une croissance résiliente, à des bénéfices d’entreprises qui, en moyenne, ont dépassé les attentes prudentes et à des rendements du Trésor américain légèrement inférieurs au cours de la dernière quinzaine de février. Dans l’ensemble, les conditions techniques high yield sont restées favorables en février. Les flux de détail sont restés légèrement positifs tandis que les émissions nettes ont été pratiquement inexistantes, les marchés de capitaux se concentrant presque entièrement sur le refinancement.4

Les obligations convertibles mondiales ont rebondi en février grâce à la hausse des marchés d’actions et à la révision à la baisse des attentes concernant le nombre de réductions de taux en 2024. La classe d’actifs a surpassé les obligations mondiales au cours du mois, mais n’a pas été en mesure de suivre la forte performance des actions mondiales, qui a été tirée par un groupe de sociétés technologiques à grande capitalisation n’émettant pas d’obligations convertibles. Malgré la lenteur des deux premières semaines du mois, les nouvelles émissions ont repris dans la seconde moitié du mois et les émissions ont totalisé 9,1 milliards de dollars en février.5

Perspectives :
À l’avenir, notre scénario de base reste favorable au crédit dans un contexte macroéconomique qui s’améliore à la suite de la réorientation des banques centrales qui sont passées des préoccupations liées à l’inflation à celles liées à la surcroissance, ainsi que de la dynamique positive induite par les flux entrants dans la classe d’actifs. En ce qui concerne la valorisation, nous percevons un marché dont les prix sont justes mais moins onéreux que ceux d’autres marchés ; par conséquent, le portage constitue une opportunité de performance intéressante. Toutefois, compte tenu de l’incertitude du contexte à moyen terme, nous accordons une faible confiance au resserrement attendu des spreads.

Le marché high yield a clôturé février en affichant de façon inédite des rendements encore historiquement intéressants et un spread moyen proche des plus bas cycliques, se resserrant encore davantage en février. Nos perspectives demeurent relativement prudentes, compte tenu des valorisations des titres high yield qui témoignent presque d’un parfait atterrissage en douceur de l’économie. Point positif, le rendement global est à un niveau historiquement élevé, ce qui devrait selon nous permettre aux investisseurs en titres high yield de dégager une performance positive en 2024, même dans notre hypothèse de scénario baissier.

Nous restons optimistes sur le marché mondial des obligations convertibles à mesure que nous avançons dans le premier trimestre de 2024. Les conditions techniques du marché mondial des obligations convertibles se sont généralement améliorées en 2023, les prix et les deltas ayant augmenté et les primes de conversion ayant diminué au fil de l’année. Globalement, nous pensons que ces facteurs confèrent aux obligations convertibles mondiales un profil plus équilibré. Un profil de rendement asymétrique plus traditionnel conjugué à l’augmentation attendue des nouvelles émissions nous rend optimistes quant aux perspectives des obligations convertibles mondiales en 2024.

Produits titrisés

Analyse mensuelle :
Les spreads des titres adossés à des créances hypothécaires (MBS) d’agences à taux de coupon se sont élargis de 9 pb en février pour atteindre +156 pb au-dessus des bons du Trésor américain de duration comparable.  Les spreads des MBS d’agences sont désormais plus larges de 17 points de base en 2024, alors que presque tous les autres spreads du secteur des obligations se sont sensiblement resserrés. Les MBS à coupons plus élevés ont surperformé les MBS à coupons plus faibles à la suite de rumeurs de vente de coupons plus faibles par les banques. Les avoirs en MBS de la Fed ont été réduits de 14 milliards de dollars en février pour atteindre 2 395 milliards de dollars. Ils ont diminué de 332 milliards de dollars par rapport à leur pic de 2022. Les avoirs des banques américaines en MBS ont augmenté de 10 millions de dollars pour atteindre 2 540 milliards de dollars en février, soit la quatrième augmentation mensuelle consécutive, mais les avoirs des banques en MBS sont toujours en baisse de 460 milliards de dollars depuis le début de l’année 2022. Les spreads des crédits titrisés ont continué à se resserrer en février car la demande est restée très forte et les nouvelles émissions ont été constamment sursouscrites. Les nouvelles émissions titrisées sont restées élevées en février, mais l’augmentation de l’offre continue d’être facilement absorbée.6

Perspectives :
Après plusieurs mois de resserrement des spreads sur l’ensemble des produits titrisés, nous prévoyons une stabilisation des spreads à leur niveau actuel en mars, car les spreads de crédit des produits titrisés avoisinent les niveaux des spreads des titres adossés à des créances hypothécaires d’agences. La demande globale reste forte, mais nous pensons qu’il sera difficile de resserrer les spreads par rapport aux niveaux actuels. Les secteurs du crédit titrisé ont été parmi les plus performants en 2024, mais cette performance devrait se normaliser dans les mois à venir. Nous pensons également que les taux resteront probablement dans la fourchette cible pendant une bonne partie de l’année 2024 et que les performances résulteront principalement du portage des flux de trésorerie au cours des prochains mois. Nous continuons de penser que les niveaux actuels des taux d’intérêt demeurent éprouvants pour de nombreux emprunteurs et vont continuer de pénaliser les bilans des ménages, ce qui engendrera des tensions sur certains ABS du secteur de la consommation, notamment ceux impliquant des emprunteurs à faibles revenus. Les taux de financement actuels sont également problématiques pour l’immobilier commercial et certains secteurs pourraient connaître une baisse de leurs revenus d’exploitation en 2024. Le crédit hypothécaire résidentiel demeure notre secteur de prédilection à l’heure actuelle et c’est le seul secteur où nous n’hésitons pas à investir dans l’ensemble du spectre du crédit, tandis que nous restons plus prudents vis-à-vis des ABS et des CMBS moins bien notés. Nous maintenons une opinion neutre sur les valorisations des MBS d’agences qui sont plus élevées qu’en 2023. Les spreads des MBS d’agences restent intéressants par rapport aux spreads des obligations d’entreprises de qualité et par rapport aux spreads historiques des MBS d’agences, mais nous pensons qu’un nouveau resserrement des spreads de ces derniers n’est probablement pas envisageable à court terme.

 
 

1Source : Bloomberg. Données au 29 février 2024.
2Source : Bloomberg. Données au 29 février 2024. Les obligations d’entreprises émergentes sont représentées par l’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified.
3Source : Indices Bloomberg : indices U.S. Corporate et European Aggregate Corporate. Données au 29 février 2024.
4Source : J.P. Morgan et indice Bloomberg US Corporate High Yield. Données au 29 février 2024.
5Source : Bloomberg et indice Refinitiv Global Convertibles Focus. Données au 29 février 2024.
6Source : Bloomberg. Données au 29 février 2024.

 
 

CONSIDÉRATIONS SUR LES RISQUES

La diversification ne garantit ni un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en baisse.

Il ne peut être garanti qu’un portefeuille atteindra son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont soumis au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur des titres détenus par le portefeuille diminue et que la valeur des actions du portefeuille soit donc inférieure à celle que vous avez payée. Les valeurs de marché peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires, terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les États. Il est difficile de prévoir le calendrier, la durée et les éventuelles conséquences négatives (par ex. liquidité du portefeuille) liées à de tels événements. Par conséquent, vous pouvez perdre de l’argent en investissant dans un portefeuille. Les titres obligataires sont soumis à la capacité d’un émetteur à rembourser le principal et les intérêts (risque de crédit), aux fluctuations des taux d’intérêt, à la solvabilité de l’émetteur et la liquidité générale du marché (risque de marché). Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt les prix des obligations pourraient baisser et entraîner des périodes de volatilité et des rachats plus importants. Dans un environnement de taux d’intérêt en baisse le portefeuille peut générer des revenus moindres. Les titres à plus long terme peuvent être plus sensibles aux variations de taux d’intérêt. Certains titres du gouvernement américain achetés dans cette stratégie tels que ceux émis par Fannie Mae et Freddie Mac, ne sont pas adossés pleinement à une garantie de l’État. Il est possible que ces émetteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour rembourser leurs obligations à l’avenir. Les emprunts bancaires publics sont soumis au risque de liquidité et aux risques de crédit des titres moins bien notés. Les titres à haut rendement (obligations spéculatives) sont des titres moins bien notés qui peuvent présenter un risque de crédit et de liquidité plus élevé. Les titres de créance souverains sont soumis au risque de défaillance. Les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs sont sensibles au risque de remboursement anticipé, présentent un risque de défaut plus élevé et peuvent être difficiles à évaluer et difficiles à vendre (risque de liquidité). Ils sont également soumis aux risques de crédit, de marché et de taux d’intérêt. Le marché des changes est très volatil. Les prix sur ces marchés sont influencés, entre autres, par l’évolution de l’offre et de la demande d’une devise particulière, les échanges commerciaux, les programmes et les politiques budgétaires, financières et de contrôle des changes ou des devises nationales ou étrangères, et les variations des taux d’intérêt domestiques et étrangers. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques particuliers, notamment des risques de change, politiques, et économiques. Les risques associés aux investissements dans les pays émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, de valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides et soumis à restrictions peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). En raison de la possibilité que les remboursements anticipés modifient les flux de trésorerie des obligations hypothécaires collatéralisées (CMO), il est impossible de déterminer à l’avance leur date d’échéance finale ou leur durée de vie moyenne. En outre, si la garantie des CMO ou les garanties de tiers est/sont insuffisante(s) pour effectuer les paiements, le portefeuille pourrait subir une perte.

 
 
 
The Broad Markets Fixed Income team unites the expertise of single-sector research and trading teams across the Morgan Stanley Investment Management fixed income platform to identify what they believe are the best opportunities in fixed income.
 
 
 
Fonds à la une
 
 
 
 
 

DÉFINITIONS

Points de base :1 point de base = 0,01 %.

DÉFINITIONS DES INDICES

Les indices présentés dans le présent rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement en particulier, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coûts d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

Bloomberg® et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affiliée à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ou ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprises « investment grade » libellées en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « investment grade ».

L’indice Bloomberg US Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises à haut rendement libellées en dollars américains, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie des titres à haut rendement si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg US Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprises « investment grade » à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg US Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est élaboré en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques en fonction du programme, du coupon et du millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro par rapport à USD – Performance totale de l’euro par rapport au dollar américain.

Emprunts d’État allemands à 10 ans – Indice Germany Benchmark 10-Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans – Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans – Indice U.S. Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à suivre la performance en euro et en livre sterling de la dette d’entreprise hors « investment grade » (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

L’indice ICE BofAML US Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML US Mortgage Master) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché national américain.

L’indice ICE BofAML US High Yield Master II Constrained (ICE BofAML US High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations nationales et yankees à haut rendement, y compris les obligations à paiement différé ou en nature. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et sont assortis d’une note de crédit inférieure à BBB- /Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, en fonction des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans – Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprises libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique la performance totale des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. À l’instar de l’indice EMBI+, l’indice EMBI Global comprend des obligations « Brady » libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprises émergentes libellées en dollars américains représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/l’Afrique.

JPY par rapport à USD – Performance totale en yen japonais par rapport au dollar américain.

L’indice Markit ITraxx Europe est un indice équipondéré de 125 credit default swaps sur des entreprises européennes « investment grade », répartis en 4 sous-indices : Financiers (de premier rang et subordonné), non financiers et HiVol.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exception du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI actions monde) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés boursiers mondiaux. Le terme "« flottant »" représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés d’actions publics par les investisseurs. La performance de l’indice est libellée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents.

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés.

L’Indice des directeurs d’achat (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’Indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller US National Home Price NSA cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington, D.C.

L’indice S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et accessible au public pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols 10 ans – Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice  Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged  est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans – U.K. Benchmark 10-Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont fondés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances donnée pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. En général, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de l'ampleur de l’émission et du coupon.

L’indice US Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

L’indice Volatility Index (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés gérés séparément peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette stratégie peuvent détenir des titres qui ne suivent pas nécessairement la performance d’un indice donné. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, les risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. Un niveau d’investissement minimum est requis. Vous trouverez des informations importantes sur les gestionnaires financiers dans la partie 2 du formulaire ADV.

Les opinions et les points de vue et/ou les analyses exprimés sont ceux de l’auteur ou de l’équipe de gestion à la date de publication : ils peuvent être modifiés à tout instant au gré de l’évolution des conditions de marché ou de la conjoncture économique et ne pas se concrétiser. En outre, les opinions ne seront pas mises à jour ou corrigées dans le but de refléter les informations publiées a posteriori, des situations existantes ou des changements se produisant après la date de publication. Les opinions exprimées ne reflètent pas les opinions de tous les gérants de portefeuille de Morgan Stanley Investment Management (MSIM) et ses filiales et sociétés affiliées (collectivement désignées par « la Société »). Elles peuvent ne pas être prises en compte dans toutes les stratégies et tous les produits proposés par la Société.

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Eaton Vance fait partie de Morgan Stanley Investment Management. Morgan Stanley Investment Management est la division de gestion d’actifs de Morgan Stanley.

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EMEA :

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En dehors de l’UE, les documents de MSIM sont publiés par Morgan Stanley Investment Management Limited (MSIM Ltd), une société agréée et réglementée par la Financial Conduct Authority. Enregistrée en Angleterre. Numéro d’immatriculation : 1981121. Siège social : 25 Cabot Square, Canary Wharf, London E14 4QA.

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ASIE-PACIFIQUE

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Japon :
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