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Global Fixed Income Bulletin
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mai 13, 2024

Une situation pas aussi calme que prévu dans les pays occidentaux

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mai 13, 2024

Une situation pas aussi calme que prévu dans les pays occidentaux


Global Fixed Income Bulletin

Une situation pas aussi calme que prévu dans les pays occidentaux

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mai 13, 2024

 
 

Avril a encore été un mois éprouvant pour les marchés obligataires en raison d’une croissance et d’une inflation supérieures aux anticipations aux États-Unis. En raison de ces statistiques plus élevées, les marchés ont reporté leurs anticipations de baisse des taux aux États-Unis et ont réduit l'ampleur des réductions d'ici la fin 2025. L'évolution des anticipations de taux a été ressentie dans le monde entier et les rendements ont augmenté tant sur les marchés développés que sur les marchés émergents. Le dollar américain s’est apprécié de 1,7 % au cours du mois, principalement en raison du changement de cap des anticipations. Les spreads de crédit des titres investment grade (IG) se sont légèrement resserrés au cours du mois, alors que ceux des obligations high yield (HY) se sont élargis de 2 points de base (pb) aux États-Unis et de 16 pb en Europe. Une fois encore, les spreads du crédit titrisé se sont mieux comportés que ceux des émissions d’entreprises avec un resserrement global au cours du mois tandis que ceux des titres adossés à des crédits immobiliers émis par des agences (MBS) se sont élargis.

 
 
GRAPHIQUE 1
 
Performance des actifs depuis le début de l’année
 

Remarque : Performances libellées en dollars américains. Source : Bloomberg. Données au 30 avril 2024. Les performances des indices sont fournies à titre indicatif uniquement et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Voir la définition des indices ci-dessous.

 
 
GRAPHIQUE 2
 
Variations mensuelles des devises par rapport au dollar américain
 

Remarque : une variation positive indique une appréciation de la devise par rapport au dollar américain. Source : Bloomberg. Données au 30 avril 2024. 

 
GRAPHIQUE 3
 
Principales variations mensuelles des rendements à 10 ans et des spreads
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données au30 avril 2024.

 
 

Perspectives des marchés obligataires

Les marchés obligataires ont encore souffert au mois d’avril. Ils ont subi trois chocs interdépendants tous en lien avec les États-Unis : les chiffres de la croissance et de l'inflation se sont révélés supérieurs aux attentes et par conséquent la Fed a revu à la baisse ses prévisions de baisses des taux (75 pb selon le « dot plot » de mars). Avec l’augmentation de l’inflation américaine lors des quatre premiers mois de l'année et la résilience de l'activité économique, la Fed n'a eu d'autre choix que de préparer les marchés à un cycle d'assouplissement plus lent que prévu. En mai le Comité de politique monétaire (FOMC) et son président, Jerome Powell, lors de sa conférence de presse, ont affirmé que la désinflation allait se poursuivre. Pour bien faire passer son message, Jerome Powell a clairement écarté la possibilité d'une hausse imminente des taux d'intérêt. Cette déclaration a d'importantes implications en matière d'investissement.

Tout d'abord, la Fed veut réduire les taux. Si l'inflation s'était calmée au premier trimestre, les taux auraient très probablement été réduits de 25 pb en mai. Cette perspective est favorable aux obligations à courte échéance et fait probablement augmenter les primes de terme des obligations à plus long terme en raison de la volonté de la Fed de risquer une inflation plus élevée pour maintenir la croissance de l'économie. Deuxièmement, et c'est un corollaire du premier facteur, la Fed ne veut pas de récession. Elle estime que l'inflation diminue (et c'est le cas en glissement annuel) et qu'il n'est pas nécessaire d’accélérer le processus en adoptant une politique trop restrictive. Troisièmement, si la menace d’une récession diminue encore, les actifs risqués, comme le crédit et les marchés émergents, pourraient continuer à enregistrer de bonnes performances. Quatrièmement, si l'inflation renoue avec sa trajectoire baissière jusqu'à la fin de l'année, les marchés de taux vont devenir haussiers. Et cinquièmement, si la Fed se trompe sur l'inflation (avec un repli insuffisant pour réduire les taux, voire une reprise de la tendance haussière), les marchés pourraient avoir une impression de déjà-vu et connaître un remake « adouci » de l'année 2022.

Ce qui est vrai pour les États-Unis l'est aussi pour la plupart des autres pays. L'inflation est le principal obstacle à l’assouplissement des politiques monétaires. La bonne nouvelle, c'est que les pressions inflationnistes semblent plus modérées en dehors des États-Unis. La BCE et la Banque du Canada devraient assouplir leur politique au deuxième trimestre, alors que la Suisse a déjà réduit ses taux. Toutefois, ces perspectives sont déjà intégrées dans les prix de marché, la seule question étant de savoir dans quelle proportion et à combien de reprises les banques centrales réduiront leurs taux d'intérêt. A ce sujet, à l'image de la Fed, ces banques centrales continuent à faire preuve d'une certaine timidité en faisant dépendre la trajectoire future de leurs politiques des données publiées.

Quelles conséquences pour les obligations ? Après leur forte hausse en avril, les rendements des obligations américaines à long terme semblent à peu près corrects au vu des données disponibles. Mais la perspective d’un rebond significatif des prix est limitée par l'inversion de la courbe des taux : lorsque les rendements à 2 ans baissent, ceux à 10 ans peuvent leur emboîter le pas. A noter que les rendements à 10 ans sont actuellement très proches de leur moyenne observée entre 2002 et 2006, lorsque la croissance économique était très similaire à celle d'aujourd'hui. À plus long terme, un rendement réel de plus de 2 % sur les titres du Trésor américain semble être un niveau honorable, mais il ne faut pas s'attendre à un rebond des prix sauf si la croissance économique se détériore de manière inattendue ou si l'inflation reprend sa trajectoire baissière. Sur ce dernier point, il sera difficile pour l'inflation d'atteindre les prévisions de la Fed d’ici le reste de l'année, compte tenu de sa nette sous-performance lors des quatre premiers mois de l'année.

Les marchés du crédit se sont très bien comportés en avril, en dépit d'un léger accès de faiblesse en milieu de mois, et ils ont aussi nettement surperformé les actions. Cette performance solide, malgré des spreads historiquement resserrés, témoigne de leur valeur alors que les rendements nominaux et réels sont élevés. Nous ne tablons pas sur un nouveau resserrement significatif des spreads, mais rien ne plaide en faveur d’un élargissement étant donné la solidité persistante des fondamentaux et les bonnes performances macroéconomiques, qui devraient soutenir les spreads. Les achats massifs d’obligations des investisseurs, en quête de rendement, devraient empêcher les spreads de s’élargir, de sorte qu’une position neutre ou légèrement surpondérée sur le crédit semble toujours justifiée.

Les marchés obligataires émergents ont également souffert en avril, même si la plupart d'entre eux ont surperformé les bons du Trésor américain. La crainte de voir l'inflation américaine remettre en question les plans de la Fed a eu un impact négatif, malgré une situation globalement favorable marquée par une inflation en repli et des baisses de taux d'intérêt. Nous ne pensons pas que les baisses de taux soient terminées. Au contraire, comme aux États-Unis, le cycle pourrait s'allonger, mais le point de départ des rendements est désormais plus attractif. Nous continuons également à privilégier les marchés locaux d'Amérique latine.

Compte tenu de l’incertitude suscitée par la solidité de la conjoncture économique mondiale, les craintes entourant l’inflation américaine et les probables réactions des banques centrales à ces données, nous continuons de privilégier en termes d’obligations le crédit titrisé à échéance courte, comme les titres adossés à des prêts immobiliers résidentiels (RMBS), les titres adossés à des actifs (ABS) et certains titres adossés à des crédits immobiliers commerciaux (CMBS) qui offrent des rendements plus élevés assortis de garanties solides. La situation financière des ménages américains affichant un bon profil de crédit est très saine. Cette solidité devrait continuer à soutenir le crédit à la consommation et les autres formes de crédit, d'autant plus que les prix de l'immobilier restent bien orientés. Malgré un mois d’avril difficile, les MBS des agences américaines ont encore un potentiel de valorisation par rapport au crédit « investment grade », du moins pour ceux offrant des coupons élevés, et devraient surperformer les bons du Trésor américain.

Sur le front des devises, les perspectives du dollar restent négatives. Sa valorisation est élevée du fait des performances économiques solides et du niveau élevé des rendements aux États-Unis. Tant que les autres économies n’auront pas rattrapé leur retard, il est peu probable que le dollar baisse de manière importante. Cela étant dit, une embellie de l’environnement inflationniste devrait être propice à une reprise des opérations de portage (carry trade) : acheter des devises à haut rendement et vendre celles avec des rendements plus faibles, en particulier sur les marchés émergents. Nous ne sommes donc pas convaincus qu’il soit judicieux de sous-pondérer nettement le dollar, mais à l’inverse, nous ne sommes pas non plus convaincus qu’il faille le surpondérer. Nous continuons à penser que les devises de certains pays émergents offrent de meilleures opportunités par rapport au dollar et aux monnaies européennes et asiatiques.

Taux et devises des marchés développés

Analyse mensuelle :
En avril, les taux ont continué à augmenter dans les pays développés. La résilience des données relatives à la croissance et les chiffres supérieurs aux prévisions en matière d'inflation ont en effet poussé les investisseurs à revoir leurs anticipations d'assouplissement des politiques monétaires pour cette année et la suivante. En outre, les rendements anticipés à long terme ont augmenté et ont renforcé les pressions sur les obligations à longue échéance, ce qui montre que le marché anticipe un taux terminal plus élevé. Aux États-Unis, l’optimisme des marchés s’est dissipé et les investisseurs craignent que la baisse de l'inflation ne soit pas suffisamment rapide pour permettre à la Fed d’abaisser ses taux de manière agressive. L’indicateur ISM du secteur manufacturier de mars a pour la première fois dépassé le seuil de 50 depuis la fin de 2022, tandis que le sous-indice des prix payés est resté obstinément élevé. Les marchés ont également été déstabilisés par la publication d'un IPC élevé (troisième hausse consécutive de l'inflation sous-jacente supérieure aux attentes), qui a confirmé la tendance haussière des prix sous-jacents dans le secteur des services (hors logement). En zone euro, les chiffres de l'inflation ont un peu baissé, même si certaines données relatives à l'activité (comme les indices PMI) sont restées solides, en particulier dans les pays périphériques comme la Grèce et l'Espagne.  Sur le marché des changes, le dollar s’est encore apprécié par rapport à d’autres devises, soutenu par des taux d'intérêt à court terme plus élevés que dans d'autres pays. Le yen reste la devise la plus volatile du moment. Après le ton conciliant de la Banque du Japon lors de sa dernière réunion, il est brièvement passé au-dessus du seuil de 160 yens pour un dollar, avant de remonter et de s’établir aux alentours de 155 dans le sillage d’interventions des autorités sur les marchés. Il a clôturé le mois sur une baisse de plus de 4 %. Le franc suisse a ponctuellement bénéficié de son statut de valeur refuge face aux tensions géopolitiques croissantes, mais son taux de change effectif (pondéré des échanges commerciaux) a terminé le mois en recul de 1 %. Malgré une valorisation élevée, le dollar américain reste une couverture intéressante contre le risque, grâce à des écarts de taux d'intérêt plus importants et une croissance intérieure soutenue. Nous privilégions également le dollar australien par rapport au dollar canadien.1

Perspectives :
Les politiques monétaires devraient commencer à diverger des deux côtés de l'Atlantique. Les anticipations relatives à la trajectoire de la politique de la Fed ont fortement évolué, le marché estimant désormais à 28 pb les baisses de taux d'ici la fin 2024, contre plus de 160 pb en début d’année. D'autre part, la BCE est de plus en plus déterminée à réduire ses taux en juin. Bien que le rythme des baisses ultérieures soit plus incertain, le marché prévoit toujours une baisse de 66 pb d'ici la fin de l'année. D'ici fin 2026, la BCE pourrait réduire ses taux de 140 pb, contre moins de 100 pb pour ceux de la Fed. Par ailleurs, nous pensons que les Gilts recèlent encore un potentiel de valorisation. En effet, la BoE s’est montrée plus agressive dans ses anticipations, dans le sillage de la Fed, même si l'économie britannique est beaucoup moins solide que l'économie américaine et que l'inflation diminue rapidement.

Taux et devises des marchés émergents

Analyse mensuelle :
La dette émergente et la plupart des marchés obligataires ont enregistré des performances négatives en avril. Toujours aussi persistantes, les données relatives à l'inflation américaine ont encore augmenté en mars et ont eu pour effet de reporter les anticipations des premières baisses de taux de la Fed. La plupart des devises des pays émergents ont cédé du terrain au cours du mois et les spreads de taux des emprunts d'État se sont élargis. Les spreads des titres d’entreprises se sont modérément resserrés. Toutefois, la hausse des rendements aux États-Unis a pesé sur les performances des obligations d’entreprises des pays émergents et sur le segment des emprunts d’États libellés en devises fortes. Concernant les devises des pays émergents, le peso chilien s'est apprécié après une baisse des taux moins marquée que prévu de la banque centrale et un rebond des prix du cuivre, le principal produit d'exportation du pays. La lire turque s'est également redressée après une forte hausse des taux fin mars. La classe d'actifs a encore subi une décollecte, mais les performances des différents segments du marché ont été hétérogènes. Les fonds en devises fortes ont en revanche collecté sur le mois pour la première fois depuis plus d'un an, tandis que les fonds en devises locales ont encore subi des sorties de capitaux.2

Perspectives :
Les valorisations de la dette des marchés émergents restent attractives et les actifs de ces marchés sont bon marché. Les rendements réels des marchés émergents sont proches de leurs plus hauts niveaux sur 10 ans et l'inflation continue de baisser. Les banques centrales ont donc une bonne marge de manœuvre pour procéder à de nouvelles baisses de taux. L'embellie des perspectives de la croissance mondiale, en particulier dans les pays émergents, va soutenir les actifs des pays émergents, même si les rendements américains risquent de rester durablement élevés. Les actifs en devises locales, en particulier les monnaies, sont un secteur intéressant de la classe d'actifs, tandis que les spreads des emprunts souverains et des obligations entreprises restent globalement serrés, ce qui augure un faible potentiel de hausse des prix. Toutefois, les spreads de crédit plus élevés, notamment en dehors de l'indice de référence, offrent des opportunités d'investissement intéressantes. Les réformes déployées et le changement de cap spectaculaire des politiques de certains pays lors des deux premiers mois de 2024 ont fait émerger de nouvelles opportunités d’investissement prometteuses et élargi l’univers d’investissement émergent. La sélection rigoureuse des pays demeure essentielle pour identifier des potentiels de valorisation, a fortiori avec l’attention suscitée par la prochaine décision de la Fed.

Obligations d’entreprises

Analyse mensuelle :
En avril, les spreads des obligations IG européennes se sont resserrés et ont légèrement sous-performé ceux des titres IG américains. Le sentiment à l’égard du marché du crédit a bénéficié de la perspective croissante d'un « atterrissage en douceur », voire d’une absence d’atterrissage, mais aussi de l'hésitation des banques centrales à assouplir leur politique. Les tensions géopolitiques ont augmenté en raison de l'intensification du conflit au Moyen-Orient en début de mois. Cependant, la réaction modérée d'Israël à l'attaque d l'Iran via des drones a été vue comme une désescalade de la situation. Les publications de résultats au premier trimestre ont encore témoigné de tensions limitées sur les modèles économiques des entreprises, grâce notamment à des stratégies peu risquées. Parallèlement, l’activité de fusions-acquisitions s'est concentrée dans les secteurs ayant bénéficié de la pandémie de COVID-19 et des perturbations de l'offre, à savoir l'énergie, les mines, la pharmacie, la santé et la technologie. Ces opérations ne sont pas structurées de manière à augmenter sensiblement l'effet de levier et sont donc jugées favorables aux porteurs d'obligations.3

Les marchés américain et mondial des obligations à haut rendement se sont modérés en avril pour deux raisons : la hausse des rendements des emprunts d’État aux États-Unis et en Europe et l’ajustement à la baisse des valorisations du segment le moins bien noté du marché à haut rendement, en raison d’un risque de crédit élevé. Le ratio des titres en difficulté (distress ratio) sur le segment à haut rendement a augmenté au cours du mois en raison des mauvais résultats publiés par certaines entreprises et de la poursuite des discussions et de la mise en œuvre des obligations de gestion du passif. Dans ce contexte, l'activité sur le marché primaire est restée dynamique, les émetteurs continuant à gérer de manière active leurs échéances à court terme. Enfin, les performances par segment de notation ont été mitigées au cours du mois et le segment de moins bonne qualité a sous-performé.4

Le marché mondial des obligations convertibles a souffert en avril dans le sillage des autres actifs risqués, en raison de chiffres d’inflation plus élevés que prévu. Quant aux déclarations des responsables de la Réserve fédérale, elles ont reflété l’absence de progrès sur le front de l'inflation et la volonté de la banque centrale de maintenir les taux d'intérêt à un niveau historiquement élevé. Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient ont également pesé sur les performances des actifs risqués. La classe d’actifs a surperformé les actions mondiales au cours du mois, mais a légèrement sous-performé les obligations mondiales. Les publications de résultats des entreprises et les performances décevantes des actions ont dégradé les conditions sur le marché primaire. Au total, 3,7 milliards de dollars de titres ont été émis au cours du mois, dont plus de la moitié au Japon, ce qui est rare sur le marché primaire mondial des obligations convertibles.5

Perspectives :
Dans notre scénario central, nous restons optimistes vis-à-vis du crédit, en raison de la prévision d’un « atterrissage en douceur »/d’une absence d’atterrissage de l’économie, de la prudence des entreprises, d’une politique budgétaire accommodante et d’une dynamique des prix positive. Au regard des spreads de crédit, le marché nous semble correctement valorisé et le portage constitue donc une source de performance intéressante. Toutefois, compte tenu de l’incertitude du contexte à moyen terme, nous accordons une faible confiance au resserrement attendu des spreads.

Nos perspectives à l’égard du marché high yield sont assez prudentes pour le deuxième trimestre. Le marché des titres high yield est confronté à plusieurs incertitudes et à des sources potentielles de volatilité : la trajectoire future de la politique monétaire, la politique budgétaire et la réglementation aux États-Unis, le marché du travail et la situation financière des ménages et, enfin, la croissance économique et les fondamentaux des émetteurs privés high yield. Face à ces incertitudes, le segment high yield affiche des rendements encore historiquement attractifs et un spread moyen proche de ses plus bas cycliques. Une analyse plus détaillée des valorisations témoigne d’un marché quasiment à deux vitesse, marqué par une dispersion élevée et des opportunités constantes tant au niveau du secteur que des titres individuels.

Pour le deuxième trimestre, nous restons optimistes à l’égard du marché mondial des obligations convertibles. Les obligations convertibles mondiales présentent actuellement un profil équilibré traditionnel, caractérisé par un bon potentiel de participation à la hausse des actions et sa capacité à réduire le risque baissier des obligations. Les nouvelles émissions ont été nombreuses au premier trimestre et nous pensons qu’elles vont encore augmenter en 2024. Les entreprises cherchent en effet à refinancer les obligations convertibles existantes ainsi que la dette traditionnelle sur le marché des convertibles en raison du niveau relativement élevé des taux d’intérêt. Un profil de performance asymétrique plus traditionnel conjugué à l’augmentation attendue des nouvelles émissions nous rendent optimistes quant aux perspectives des obligations convertibles mondiales en 2024.

Produits titrisés

Analyse mensuelle :
Les spreads des MBS d’agences se sont élargis de 14 pb en avril, à 153 pb au-dessus des bons du Trésor américain de duration comparable. Alors que la quasi-totalité des spreads de crédit se sont resserrés, ceux des MBS d'agences ont augmenté de 14 pb en 2024, les MBS d'agences à coupon sont également plus élevés depuis le début de l'année. Les MBS offrant des coupons élevés ont surperformé ceux à coupon faible, et les MBS d'agence passthrough à coupon faible présentent des durations de taux et de spread plus longues. Les avoirs en MBS de la Fed ont diminué de 4 milliards de dollars en avril, à 2 380 milliards de dollars. Ils ont diminué de 355 milliards de dollars par rapport à leur pic de 2022. Les avoirs des banques américaines en MBS ont augmenté de 3,06 milliards de dollars, pour atteindre les 2 540 milliards de dollars en avril, relançant ainsi la tendance haussière après une légère baisse en mars. Cependant, les avoirs des banques en MBS sont toujours en baisse d'environ 457 milliards de dollars depuis le début de 2022. Les spreads des crédits titrisés se sont encore resserrés en avril sous l’effet d'une demande toujours soutenue, et les nouvelles émissions ont été largement sursouscrites. Les nouvelles émissions titrisées sont restées élevées en avril, mais cette offre accrue est encore facilement absorbée. Par rapport aux autres segments obligataires, le crédit titrisé a surperformé les bons du Trésor, les indices des titres aggregate mondiaux et américains, les obligations d'entreprise IG américaines, les MBS d'agences, les actions et d'autres segments.6

Perspectives :
Après plusieurs mois de resserrement des spreads sur l’ensemble des produits titrisés, nous prévoyons une stabilisation des spreads à leur niveau actuel en mai, car les spreads de crédit des produits titrisés avoisinent les niveaux des spreads des titres adossés à des créances hypothécaires d’agences. La demande globale reste forte, mais nous pensons qu’il sera difficile de resserrer les spreads par rapport aux niveaux actuels. Les secteurs du crédit titrisé ont été parmi les plus performants en 2024, mais cette performance devrait se normaliser dans les mois à venir. Nous pensons également que les taux resteront probablement dans la fourchette cible pendant une bonne partie de l’année 2024 et que les performances résulteront principalement du portage des flux de trésorerie au cours des prochains mois. Nous continuons de penser que les niveaux actuels des taux d’intérêt demeurent éprouvants pour de nombreux emprunteurs et vont continuer de pénaliser les bilans des ménages, ce qui engendrera des tensions sur certains ABS du secteur de la consommation, notamment ceux impliquant des emprunteurs à faibles revenus. Les taux de financement actuels sont également problématiques pour l’immobilier commercial et certains secteurs pourraient connaître une baisse de leurs revenus d’exploitation en 2024. Les MBS résidentiels demeurent notre segment préféré et c’est le seul où nous n’hésitons pas à nous exposer à l’ensemble du spectre du crédit. Parallèlement, nous restons plus prudents vis-à-vis des ABS et des CMBS moins bien notés. Nous sommes passés de la neutralité à un point de vue positif vis-à-vis des valorisations des MBS d’agences, l'un des rares secteurs à avoir vu sa valeur baisser depuis le début de l'année. Les spreads de ces titres restent attractifs par rapport à ceux des obligations d’entreprises IG et à leurs niveaux historiques.

 
 

1Source : Bloomberg. Données au 30 avril 2024.
2Source : Bloomberg. Données au 30 avril 2024. Les obligations d’entreprises émergentes sont représentées par l’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified.
3Source : Indices Bloomberg : indices U.S. Corporate et European Aggregate Corporate. Données au 30 avril 2024.
4Source : J.P. Morgan et indice Bloomberg US Corporate High Yield. Données au 30 avril 2024.
5Source : Bloomberg et indice Refinitiv Global Convertibles Focus. Données au 30 avril 2024.
6Source : Bloomberg. Données au 30 avril 2024.

 
 

CONSIDÉRATIONS SUR LES RISQUES

La diversification ne garantit ni un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en baisse.

Il ne peut être garanti qu’un portefeuille atteindra son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont soumis au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur des titres détenus par le portefeuille diminue et que la valeur des actions du portefeuille soit donc inférieure à celle que vous avez payée. Les valeurs de marché peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires, terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les États. Il est difficile de prévoir le calendrier, la durée et les éventuelles conséquences négatives (par ex. liquidité du portefeuille) liées à de tels événements. Par conséquent, vous pouvez perdre de l’argent en investissant dans un portefeuille. Les titres obligataires sont soumis à la capacité d’un émetteur à rembourser le principal et les intérêts (risque de crédit), aux fluctuations des taux d’intérêt, à la solvabilité de l’émetteur et la liquidité générale du marché (risque de marché). Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt les prix des obligations pourraient baisser et entraîner des périodes de volatilité et des rachats plus importants. Dans un environnement de taux d’intérêt en baisse le portefeuille peut générer des revenus moindres. Les titres à plus long terme peuvent être plus sensibles aux variations de taux d’intérêt. Certains titres du gouvernement américain achetés dans cette stratégie tels que ceux émis par Fannie Mae et Freddie Mac, ne sont pas adossés pleinement à une garantie de l’État. Il est possible que ces émetteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour rembourser leurs obligations à l’avenir. Les emprunts bancaires publics sont soumis au risque de liquidité et aux risques de crédit des titres moins bien notés. Les titres à haut rendement (obligations spéculatives) sont des titres moins bien notés qui peuvent présenter un risque de crédit et de liquidité plus élevé. Les titres de créance souverains sont soumis au risque de défaillance. Les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs sont sensibles au risque de remboursement anticipé, présentent un risque de défaut plus élevé et peuvent être difficiles à évaluer et difficiles à vendre (risque de liquidité). Ils sont également soumis aux risques de crédit, de marché et de taux d’intérêt. Le marché des changes est très volatil. Les prix sur ces marchés sont influencés, entre autres, par l’évolution de l’offre et de la demande d’une devise particulière, les échanges commerciaux, les programmes et les politiques budgétaires, financières et de contrôle des changes ou des devises nationales ou étrangères, et les variations des taux d’intérêt domestiques et étrangers. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques particuliers, notamment des risques de change, politiques, et économiques. Les risques associés aux investissements dans les pays émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, de valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides et soumis à restrictions peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). En raison de la possibilité que les remboursements anticipés modifient les flux de trésorerie des obligations hypothécaires collatéralisées (CMO), il est impossible de déterminer à l’avance leur date d’échéance finale ou leur durée de vie moyenne. En outre, si la garantie des CMO ou les garanties de tiers est/sont insuffisante(s) pour effectuer les paiements, le portefeuille pourrait subir une perte.

 
 
 
The Broad Markets Fixed Income team unites the expertise of single-sector research and trading teams across the Morgan Stanley Investment Management fixed income platform to identify what they believe are the best opportunities in fixed income.
 
 
 
Fonds à la une
 
 
 
 
 

DÉFINITIONS

Point de base (pb) : 1 point de base = 0,01 %.

DÉFINITIONS DES INDICES

Les indices présentés dans le présent rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement en particulier, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coûts d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

« Bloomberg® » et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affiliée à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ou ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprises « investment grade » libellées en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « investment grade ».

L’indice Bloomberg US Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises high yield libellées en dollars américains, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie des titres high yield si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg US Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprises « investment grade » à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg US Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est élaboré en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques en fonction du programme, du coupon et du millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro par rapport à USD – Performance totale de l’euro par rapport au dollar américain.

Emprunts d’État allemands à 10 ans – Indice Germany Benchmark 10-Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans – Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans – Indice U.S. Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à suivre la performance en euro et en livre sterling de la dette d’entreprise hors « investment grade » (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

L’indice ICE BofAML US Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML US Mortgage Master) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché national américain.

L’indice ICE BofAML US High Yield Master II Constrained (ICE BofAML US High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations nationales et Yankee high yield, y compris les obligations à paiement différé ou en nature. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et sont assortis d’une note de crédit inférieure à BBB- /Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, en fonction des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans – Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprises libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique la performance totale des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. À l’instar de l’indice EMBI+, l’indice EMBI Global comprend des obligations « Brady » libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprises émergentes libellées en dollars américains représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/l’Afrique.

JPY par rapport à USD – Performance totale en yen japonais par rapport au dollar américain.

L’indice Markit ITraxx Europe est un indice équipondéré de 125 credit default swaps sur des entreprises européennes « investment grade », répartis en 4 sous-indices : Financiers (de premier rang et subordonné), non financiers et HiVol.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exception du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI actions monde) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés boursiers mondiaux. Le terme "« flottant »" représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés d’actions publics par les investisseurs. La performance de l’indice est libellée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents.

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés.

L’Indice des directeurs d’achat (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’Indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller US National Home Price NSA cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington, D.C.

L’indice S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et accessible au public pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols 10 ans – Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice  Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged  est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans – U.K. Benchmark 10-Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont fondés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances donnée pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. En général, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de l'ampleur de l’émission et du coupon.

L’indice US Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

L’indice Volatility Index (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés gérés séparément peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette stratégie peuvent détenir des titres qui ne suivent pas nécessairement la performance d’un indice donné. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, les risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. Un niveau d’investissement minimum est requis. Vous trouverez des informations importantes sur les gestionnaires financiers dans la partie 2 du formulaire ADV.

Les opinions et les points de vue et/ou les analyses exprimés sont ceux de l’auteur ou de l’équipe de gestion à la date de publication : ils peuvent être modifiés à tout instant au gré de l’évolution des conditions de marché ou de la conjoncture économique et ne pas se concrétiser. En outre, les opinions ne seront pas mises à jour ou corrigées dans le but de refléter les informations publiées a posteriori, des situations existantes ou des changements se produisant après la date de publication. Les opinions exprimées ne reflètent pas les opinions de tous les gérants de portefeuille de Morgan Stanley Investment Management (MSIM) et ses filiales et sociétés affiliées (collectivement désignées par « la Société »). Elles peuvent ne pas être prises en compte dans toutes les stratégies et tous les produits proposés par la Société.

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Eaton Vance fait partie de Morgan Stanley Investment Management. Morgan Stanley Investment Management est la division de gestion d’actifs de Morgan Stanley.

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EMEA :

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En dehors de l’UE, les documents de MSIM sont publiés par Morgan Stanley Investment Management Limited (MSIM Ltd), une société agréée et réglementée par la Financial Conduct Authority. Enregistrée en Angleterre. Numéro d’immatriculation : 1981121. Siège social : 25 Cabot Square, Canary Wharf, London E14 4QA.

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ASIE-PACIFIQUE

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Japon :
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